Les présents textes traitent principalement du Népal, de l'alpinisme, de l'himalayisme


LES ASSOCIATIONS NEPALAISES DE MONTAGNE AU DEBUT 2007



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LES ASSOCIATIONS NEPALAISES DE MONTAGNE AU DEBUT 2007 :


Des associations comme le T.A.A.N., le T.U.R.G.A.N., le N.A.T.T.A… dont le but concerne le tourisme classique et de marche ne sont pas décrits. Signalons toutefois que le T.A.A.N. délivre des certificats de guides à de simples accompagnateurs en montagne ce qui n’est pas sans donner naissance à des confusions. Voici les principales associations s’intéressant au métier de guide de haute montagne.

- N.M.A. La Népal Mountaineering Association peut être comparée à notre C.A.F., mais, différence essentielle, cette association est placée sous la tutelle du Ministère du tourisme. Ses élus doivent rendre compte de leurs actions aux hauts fonctionnaires de ce ministère, ils ne peuvent seuls prendre certaines initiatives (le gouvernement dirigé par les maoïstes va-t-il modifier cela ?). C’est elle qui gère les locaux de l’école de Manang, l’école de Kakani et les terrains qui l’environnent (7 ha), l’I.M.M., l’International Mountain Museum de Pokhara. Noter que cette dépendance n’est pas que négative, lorsque l’on construit pour cette association, on est assuré que les réalisations immobilières seront propriétés de l’Etat népalais et non celles d’un quelconque particulier. Combien de naïfs ont construit des locaux, des écoles, des dispensaires, des cliniques sur des terrains privés ne faisant qu’accroître la richesse de certains ! La N.M.A .tire ses revenus des montants des permis d’ascension pour les sommets de faible hauteur (ceux attribués aux grands sommets sont directement versés aux services du Ministère du tourisme. Etonnantes institutions !). De nombreux jeunes guides népalais reprochent à cette N.M.A. son inefficacité et de dépenser les fonds dont elle dispose en actions qui rapportent fort peu à la montagne, à la formation des jeunes. D’autres motifs de divergences existent mais il n’est pas utile de les mentionner ici.

- N.M.I.A. Cette Nepal Mountaineering Instructor Association regroupe les instructeurs assurant la formation des guides népalais. Ses membres sont de véritables professionnels de la haute montagne mais aussi de l’escalade en falaise, il y a parmi eux de très bons grimpeurs. A noter que certains de ses membres manquent parfois d’esprit collectif et peuvent être animés par une sorte de comportement latin qui les pousse au détail, à l’individualisme, sinon à la division. Signalons que l’association Pollet Villard qui ne veut dialoguer qu’avec cette organisation se prive ce faisant d’une reconnaissance officielle.

- N.N.M.G.A… La Nepal National Mountain Guide Association rassemble des guides susceptibles d’intégrer l’U.I.A.G.M. No comment.

TENTATIVES, REALISATIONS ET ECHEC DE L’AUTEUR :


Vers 1984, l’auteur de cet article, conscient qu’une partie de l’instruction des guides devait s’effectuer à Kathmandu plutôt qu’à Manang, les coûts de formation y étant moindre, propose au Secrétaire général du Ministre du tourisme la construction d’une école dans la cuvette abritant la capitale. Il précise que dans cette école seraient dispensés les cours théoriques. Bien qu’il s’engage à financer la construction des locaux, sa proposition ne reçoit aucun écho. L’auteur ne connaissait pas alors les mentalités des hauts fonctionnaires népalais et le fonctionnement de l’administration népalaise. Dans les années 2000, une revue de montagne disparue depuis publie un article se rapportant à une école d’alpinisme au Népal. On lit : <>. Pendant ce temps, l’auteur de ces lignes, résident au Népal, lié par l’amitié ou par des liens de famille (il a vécu dans le Khumbu, il est marié avec une Sherpani) à de nombreuses personnalités sherpas jouant un rôle dans le milieu montagnard, renouvelle sa proposition à la N.M.A. Cette association lui propose alors un terrain à Kirtipur aux portes de Kathmandu. Des visites sont effectuées sur place, une étude est réalisée. Puis, pour des raisons semble-t-il politiques, le projet est abandonné. L’auteur trouve alors un autre terrain que la commune de Chapali gaon offre à la N.M.A. Nouvelles visites, nouvel avant-projet, mais ces balbutiements restent sans suite. Ce n’est qu’en 2005 que Zimba Zangbu, vice-président de la N.M.A. indique à l’auteur qu’il peut, s’il le désire encore, entreprendre des travaux sur le terrain que cette association possède à Kakani, bourgade à 28 km de Kathmandu. Il souhaite qu’un mur d’escalade soit construit. Dans les six mois qui suivent, des plans sont établis, la construction de trois salles de classe, d’un mur d’escalade de dix mètres de haut, d’agrès divers sont réalisés. En souriant, précisons que l’auteur a refusé d’avoir son nom inscrit sur un panneau au pied de ces constructions. Indiquons que le mur n’est pas destiné à l’entraînement à l’escalade, il est conçu pour l’apprentissage d’un chef de cordée. Certains se demanderont pourquoi avoir accepté de construire à Kakani ? Le prix des terrains dans la cuvette de Kathmandu explique cela. C’est d’ailleurs lui qui a motivé la construction du Musée international de la montagne à Pokhara. Kakani terminé, l’Ambassadeur de France visitant ces réalisations propose à l’auteur une somme qui lui permettrait d’associer le nom de la France à cette école. Mais l’auteur refuse sa proposition et lui suggère d’affecter ce nouveau budget à la construction d’un mur d’escalade dans l’enceinte de l’I.M.M. de Pokhara. Cette ville, au pied du massif des Annapurna étant, avec Kathmandu, un lieu regroupant un grand nombre d’aspirants à la profession de guides. Accord, un mur de 21,50 mètres est terminé au début du printemps 2006. Certes, il reste des modifications, des adjonctions à effectuer sur ces travaux, en particulier des prises artificielles, des reliefs à rajouter, mais ces ouvrages existent et sont utilisables. Pourtant, rien n’apparaît et l’auteur prend conscience que ces premiers ouvrages non seulement seront sans suite immédiate, mais, plus grave, qu’ils risquent de ne jamais être utilisés. Ceci parce que la N.M.A. propriétaire de ces ouvrages n’a pas de grands moyens financiers, l’argent libéré par les permis d’ascension étant dépensé ailleurs, peut être parce que certains responsables ne tiennent pas voir se créer un corps de véritables guides népalais, mais aussi parce que les professionnels occidentaux de tous pays s’intéressant à la formation de guides n’ont rien fait pour les utiliser. Ceci s’explique pour les Slovènes au nationalisme neuf qui n’ont pas voulu se placer dans le sillage d’une grande nation, mais pour les autres! Le résultat de tout ceci est qu’aucune formation sérieuse de guides n’existe au Népal malgré des efforts déployés depuis 1979, soit 29 ans, et qu’il n’y a à ce jour aucun guide de haute montagne sorti d’une école népalaise.

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