Qui aurait la norme relative aux aménagements de plans de travail et de bureau ou pourrait me donner les valeurs officielles de référence de hauteur du dessous et du dessus d'un bureau ? J'explique : un architecte veut fabriquer des meubles intégrés : plan de travail en ep. 10 cm (hauteur dessous : 70 cm ; hauteur dessus : 80 cm). Mais différents doc INRS précisent des valeurs contradictoires et surtout préconisent des bureaux réglables : ce ne sera pas possible. Les différentes valeurs seraient : Pour le dessous > 72 cm ?? pour le passage des genoux ? (70 handicap.) Pour le dessus : max selon les documents : 73+/- 1 cm ; 74 ou 76 cm (norme donnée dans un catalogue pour les matériels scolaires > 16 ans) (80 handicap). Dans tous les cas, un plan de 10 cm parait trop épais entre 70-72 et 76 cm !??
Que puis je donc affirmer à l'architecte ? Je pensais lui demander le dessous à 71 cm, le dessus à 76cm (donc ne faire des plans de travail que de 5 cm (moins jolis !! va-t-il me répondre) Donc si vous aviez une valeur "réglementaire" je serai preneuse (avec sa référence).
Sur le plan de l'accessibilité handicapés, la table, la banque d'accueil, ou le guichet doit être situé à une hauteur comprise entre 0,70 et 0,80 m sur une dimension au sol de 1,30 m X 0,80 m. Le bord inférieur de mon bureau est exactement à 0,70 pour une épaisseur de 25 à 30 mm. Je ne sais pas si cela correspond à ta situation, mais on ne sait jamais ça peut peut-être servir ...
Equipement sportif
Mur d’escalade : Pour les installations, le texte technique de référence est la norme européenne NF EN 12 572 publiée en mars 1999. Elle ne remet pas en cause les normes françaises NF P 90 300 et NF P 90 301. Pour la maintenance des murs d'escalade, vous aurez tous les renseignements sous forme de tableaux très clairs avec tous les points a vérifier en consultant la brochure éditée par la FIFAS "Guide pour la maintenance des SAE" qui date de mars 2000 et que vous pouvez acheter a FIFAS - 18 rue Curnonsky 75017 PARIS pour 52,75F. J'en profite pour vous mettre en garde sur les extensions de murs d'escalade pour lesquels vous devez procéder comme suit (renseignements pris auprès de Mme Trachenberg, membre de la commission de normalisation pour la norme NF EN 12572)
exiger de l'Entreprise :
- une attestation précisant qu'elle a respecté les normes en vigueur
- des essais de réception
- les calculs justifiant la solidité et la stabilité de la structure.
Si l'entreprise ne peut vous fournir ces documents et/ou si vous avez un doute quelconque sur la qualité de la réalisation, alors vous devez faire appel à un bureau de contrôle.
Et attention a ne pas oublier les tapis au pied du mur!!!
qu'il n'y a pas de périodicité réellement fixée concernant le contrôle des murs d'escalade mais comme l'a en partie dit Nicole, tout dépend si tu possèdes ou non tous les documents justifiant du respect de la norme et du sérieux de l'entreprise dans la réalisation du mur ainsi que les essais de réception. Si tu n'as pas tout cela (ce qui est mon cas) tu es obligé (si tu veux dormir sur tes deux oreilles) de tout faire contrôler et d'avis de bureau de contrôle, pas forcément par eux, mais par une entreprise spécialisée dans ce type d'activité (car le BC va réaliser des essais qui peuvent remettre en cause la solidité de l'ouvrage et ne te garantit rien sur le fait que tes structures vont ou pas tenir le coup !!!). Le prix de ces contrôles sont par ailleurs exorbitants !!
un autre site intéressant sur les murs d'escalade :
HYPERLINK "http://www.ffme.fr/escalade/sae/index.htm" http://www.ffme.fr/escalade/sae/index.htm j'ai également été confronté au même problème et je vais faire installer les murs d'escalade part une société spécialisée avec contrôle derrière par un organisme. Les texte de référence sont : - la norme NFS 52-901 relative aux équipements sportif de plain air à accès libre, et la norme NFEN 12572 relative aux structures artificielles d'escalade (SAE)
Mur d’escalade : fiche éditée par l'Observatoire, intitulée : l'escalade en milieu scolaire, ce qu'il faut savoir sur les structures artificielles d'escalade.
Contrôle équipement : J'aurais voulu savoir à quelle périodicité vous effectuez la vérification de vos équipements sportifs fixes et mobiles (le décret du 4 juin 96 n'est pas très explicite)
Est-ce que vous réalisez vous-même ces vérifications et comment, ou est-ce que vous faîtes appel à un organisme de contrôle ?
Contrôle équipement – réglementation : Pour les équipements sportifs, le texte de référence est le décret n°96-495 du 4 juin 1996. Il existe également une note d'information du Ministère du 23 décembre 1996
Contrôle panneaux basket : renseignement auprès de : Fédération Française de Basket-Ball
- 14, rue Froment - BP 49 - 75521 PARIS Cedex 11 - Téléphone : 0149236900 - Télécopie : 0149236994
Travaux – aménagement locaux
Local stockage produits
2011 : sol des soutes de stockage des produits chimiques
Comment est le sol de vos soutes de stockage des produits chimiques ?
Dans mon établissement, il y a une couche plus ou moins épaisse de sable.
Là ou j'invoque une limitation des conséquences en cas de chute et une capacité d'absorption, on m'oppose une difficulté de déplacement et une éventuelle instabilité des contenants.
L'INRS recommande de faciliter les déplacements ...
Et pourquoi ne pas installer des caillebotis ?
pour un stock de produits chimique il faut un sol étanche et une rétention sur peut être 5 cm..
selon les quantité stockées. des retentions sur les étagères …eviter de mélanger solvant et acides faire plutôt un coté solvant et un coté acide base si possible deux stocks différents.
Pour la soute extérieur de l'IUT, il y a une rétention étanche sur toute la surface de la soute et les étagères reposent sur un caillebotis galvanisés formées de grilles amovibles (accès possible en cas de déversement).
Elle sert uniquement pour le stockage des produits inflammables et des déchets liquides chimiques.
Autres dispositions : Éclairage naturel uniquement / ventilation basse dans la double porte d'entrée et ventilation haute sur le mur d'en face / ventilation naturelle / toiture légère en cas d'explosion.
je suis aussi OK avec les caillebotis, qui permettent de rouler un chariot avec des bidons ou des carton pleins de bouteilles : c'est lourd pour des techniciennes de 50 kg tout habillées !!
Autre solution pour l'éclairage, peu couteuse : un éclairage sous verre dormant à l’extérieur de la soute.
+ rétention, + ventilation, bien sur.
Les soutes de stockage de produits chimiques (de déchets en
particuliers) ont un sol étanche et les rétentions sont intégrées aux étagères de stockage.
Il y a également une rétention à l'entrée des locaux qui servent en générale de zone de "dépose" des produits en attente d'inventaire.
2009 : local de stockage de produits inflammables
Nous devons aménager un local de stockage pour produits chimiques neufs.
Ce local sera situé en étage au coeur d'un bâtiment classé 2ème catégorie de type R J'ai bien pris connaissance de l'article 10 du règlement de sécurité incendie des ERP de type R.
Le local sera à risques moyens ; on demandera une dérogation pour pouvoir stocker dans ce même local les liquides inflammables et les autres toxiques (les autres toxiques seront dans une armoire Coupe-feu).
Mais voilà, je me pose quelques questions sur la ventilation et la rétention.
Un consultant souhaite en effet :
1- que le sol fasse bac de rétention ce qui suppose qu'il y ait une remontée au niveau de l'entrée du local (risque de chute...)
2- qu'il y ait une ventilation naturelle comme c'est préconisé dans le règlement de sécurité et pas de ventilation mécanique
De mon côté, je propose plutôt
- pour la rétention : d'installer des étagères avec cuvettes de rétention intégrées (ce qui est conforme au règlement)
- de récupérer un conduit de sorbonne pour installer une ventilation mécanique permanente (extraction d'air vers les terrasses et arrivée d'air frais via une grille en façade)... ce qui n'est pas conforme au règlement
Le consultant préfère que le sol fasse bac de rétention (comme le préconise l'arrêté type ICPE) et que la ventilation soit naturelle (comme le préconise le règlement de sécurité) car il craint qu'en cas de panne du moteur d'extraction il y ait une accumulation de vapeurs inflammables dans le local... Je lui ai dit que si le moteur tombait en panne, il y aurait quand même une circulation d'air (entre la grille et le conduit sorbonne), que d'autre part, on pouvait mettre une alarme avec report de manière à lancer une réparation rapide et j'ai précisé que les quantités de vapeurs émises par des flacons fermés étaient très limitées, et que le risque .
Qu'en pensez-vous ?
Comment sont aménagés vos locaux de stockage de produits chimiques chez vous ?
Merci pour vos témoignages et avis.
Je pense que la rétention générale est une très bonne chose, à condition que les produits soient compatibles les uns avec les autres. Des rétentions spécifiques sur les étagères permettent de compléter le dispositif et d'éviter ainsi la "pollution" inutile du local en cas accidentel d'éclatement d'un flacon.
Concernant la ventilation, je suis de ton avis. Je pense qu'une ventilation mécanique est plus opérationnelle qu'une ventilation naturelle. Cependant, elle peut être intéressante en cas de panne. La ventilation naturelle peut donc être installée couplée à une ventilation mécanique. L'entrée et la sortie de la ventilation naturelle serviront d'aspiration lorsque l'installation mécanique fonctionne et dans le cas contraire, il y aura un brassage naturel de la pièce.
Il est important de noter qu'un conduit de sorbonne est généralement dimensionné et calculé pour une seule installation et dans le cas d'un raccord supplémentaire, il risque d'avoir une perte de charge relativement importante.
A la fac de médecine-pharma de Nantes il existe également ce type de locaux en I.G.H.. Très loin de la conformité évidemment.
A la création de ces locaux, il a été installé un seuil pour faire rétention. Je ne suis pas sur qu'il soit réellement étanche mais c'est vrai que c'est problématique pour le risque de chute.
De plus, ils doivent passer avec des chariots chargés de plusieurs dizaines de litres de solvants. Le personnel (très féminin) doit donc soulever de lourdes charges pour passer le seuil.
Pour la ventilation, ces locaux ont une VMC spécifique qui aspire sur les 2 ou 3 derniers niveaux. Après....
Par expérience : le seuil est à proscrire car bien que réglementaire il crée effectivement d'autres risques dont la chute de plein pied avec un produit chimique en main !
Pour la ventilation, c'est beaucoup plus compliqué. Un conduit spécifique me semble plus adapté pour éviter le refoulement des vapeurs inflammables ou toxiques dans le reste du bâtiment.
La ventilation naturelle t'évitera sans doute de mettre un moteur classé ATEX. Par contre as-tu un groupe électrogène sur le site ? Si oui, n'est-il pas possible de raccorder la VMC à ce type d'alimentation.
En conclusion c'est toujours très difficile de rajouter ce type de local dans un bâtiment existant dans lequel ça n'avait pas été prévu. Pour avoir un rapport du bureau de contrôle vierge ça va être coton. Consulte également ton préventionniste.
Nous avons réalisé ce type d'aménagement qui n'a pas soulevé d'objection de la commission de sécurité dans les conditions suivantes :
6 locaux dans un bâtiment de recherche (2 ailes, 3 étages, 1 local par
secteur) :
- entrées d'air naturelles (0.50 x 0.50 m) : 1 par local, si possible et si nécessaire (selon la configuration du local) avec conduit PVC M1 pour distribution et amélioration de la circulation d'air (balayage de la
pièce) ; grilles disposées en partie basse ;
- extraction mécanique (extracteur en terrasse, donc conduit en dépression, moteur hors du conduit donc pas ATEX, comme sur les sorbonnes ) : débit à 2 positions 300 et 600 m3/h ; dans la pratique, il semble que ce soit toujours la position grande vitesse qui fonctionne ; création de conduits en PVC M1 dans les gaines existantes, avec degré coupe-feu... comme pour les conduits de sorbonnes) ;
- éclairage antidéflagrant commandé par un interrupteur à l'extérieur de la pièce dans le couloir ; pas de prises électriques dans le local ;
- voyant de fonctionnement au-dessus de la porte du local ;
- produits sur étagères en bacs de rétention par étagère, réalisés par un plasturgiste de la région ;
- pas de seuil ;
- installation devant la porte d'une couverture de sécurité, et de produit absorbant dans le local ; Je ne vois pas pourquoi une augmentation de la ventilation serait antiréglementaire ; dans tous les locaux de stockage de produits chimiques, il est indispensable de ventiler bien au-delà de la réglementation ERP, pour éviter des atmosphères toxiques (qui ne sont pas du ressort de la commission de sécurité) ; quant aux seuils, notre analyse des risques (problèmes de manutention, de chutes) nous conduit logiquement à proposer d'autres solutions : la rétention au siol ne vaut que pour des volumes importants, type fûts de 200 litres, qui, en général, ne se retrouvent pas dans le labo; La brochure INRS sur le stockage (à télécharger sur leur site) est très bien faite, différenciant les aménagements pour un stockage centralisé et pour les stockages de proximité.
Si possible, essayer d'éviter les seuils de déclaration ICPE dans le total stocké dans le bâtiment !
Dans nos réflexions sur un futur bunker produits chimiques se pose la question des déchets
pensez vous qu'il soit nécessaire de faire des cellules déchets spécifiques ou peut-on prévoir dans les cellules produits neufs une zone pour les déchets (compatible avec les produits neufs évidemment).
Mon humble avis sur la question et selon mon retour d'expérience, il vaut mieux séparer très franchement les flux entrants des flux sortants.
Il y a toujours le risque d'une réaction avec les déchets chimiques notamment avec les flacons contenants des produits périmés ou dégradés.
Enfin, pour le coté pratique, une alvéole ou une étagère identifiée par composante permet une meilleure gestion et traçabilité, de cette manière on évite aussi les croisements de personnel à l'entrée ou à l'intérieur du Bunker.
Pour les bâtiments neufs, nous avons intégré ce principe avec des locaux de stockage séparés à l'extérieur du bâtiment. A École de Chimie de Bx, ce principe a été retenu dans le cadre d'une démarche et certification HQE.
Physiquement, nos bunkers sont séparés en trois:
- 30 m2 sous forme d"alvéoles pour les solvants et acides neufs
- 10 m2 pour les flacons de produits spécifiques (réserve)
- 30 m2 sous forme d'alvéoles pour les produits usés (solvants et DTQD)
Néanmoins, selon moi, il faudrait au moins pouvoir séparer les produits, réactifs à l'eau, les acides, les chromes VI et les cyanures.
Sur l'université Montpellier 1, la soute à solvants ne contient que des produits neufs, les solvants usagés sont stockés dans des algecos indépendants.
Le souci de stocker des solvants usagés dans le local, c'est que les bidons de déchets usagés ne sont pas très étanches au niveau fermeture, et que cela dégage donc des odeurs. Cela nous a valu des droits de retrait .... Les gens finissaient par ne plus aller chercher les produits neufs au bunker et stocker en labo.
2007 : création d’un bunker à produit chimique
Nous nous lançons dans la phase de réflexion sur la création d'un bunker produit chimique
si certains d'entre vous ont des conseils à me donner sur ce sujet (voir un modèle fonctionnant déjà chez vous et efficace), je suis preneuse. Je n'ai pas trouvé de normes sur ce sujet. Sur le principe, voici déjà ce qui est envisagé :
bunker de plein pied à 8m de tous bâtiment, avec voie d'accès piéton et véhicule type 1 tonne
cellules séparées (solvants, acides et bases, toxiques) avec bac de rétention individuel (+ étagère aux normes avec rétention)
électricité anti-déflagrante sur les cellules solvants + extincteur automatique dans ces dernières, système anti intrusion sur le bunker
une douche avec rétention, extincteur poudre
bunker traité anti déflagrand (toît ?), murs béton, ventilation par vide grillagé entre le haut des murs et le toit + aération sur le bas des portes
problème de la chaleur dans les cellules
une zone grillagée pour benne déchet à côté du bunker
en fait le toit doit être la partie qui cède le plus pour diriger le souffle d'une éventuelle explosion vers le haut
effectivement le toit doit faire office d'évent, mais gare à la conception : nous avons des problèmes d'infiltration d'eau sur une grande partie de notre bunker, le faux plafond se charge en eau et des morceaux tombent sur nos étagères.....
Chez nous, à Bordeaux1, c'est une vieille installation (+de100m2, 12 alvéoles) mais conforme à vos descriptions. Nous avons simplement rajouté, récemment, une extinction automatique suspendue à poudre dans toutes les alvéoles.
Je suis aussi d'accord avec les avis et recommandations de Olivier et de Lamia.Nous avons eu aussi des infiltrations d'eau de pluie. Après, bonjour la galère pour vider le bac ou la fosse de rétention et il faut récupérer les eaux "souillées" pour les traiter en tant que déchets...
Chez moi, ça était le cas pendant tout un hiver, le temps que le problème soit réglé.Toutes les semaines, je pompais, ça me rappelle une vielle histoire des années 60 avec C. Pieplu.
Attention donc à la conception de la toiture et de son étanchéité.
A la faculté de médecine et de pharmacie de Nantes nous avons construit un bunker avec différentes alvéoles en fonction des produits à stocker.
Nous avons également acheter des bungalows métalliques spécifiques au stockage de produits dangereux avec étagères, éclairage et extraction ATEX, extinction automatique à poudre. Nous avons même acheté un bungalow réfrigéré à 4 ° C pour y stocker les produits sensibles à la chaleur (ether, lithiens,...).
Nous avons cependant rencontré les problèmes suivants :
- humidité dans tous nos locaux, qui décolle les étiquettes,
- le bungalow réfrigéré "rame" l'été par fortes chaleurs,
- problème d'odeurs malgré une bonne VMC.
Si vous le souhaitez je peux vous envoyer les coordonnées de responsable du centre de stockage, ainsi que celle de la société qui nous a vendu les bungalows.
Les problèmes de ventilation sont primordiaux, et la solution proposée : grillage + entrée d'air dans la porte, me parait très fonctionnelle. Toutefois, il faut prendre en compte la réglementation ICPE, qui demande des portes CF ; cela a été fait lors d'une rénovation en chimie ; cela ne me parait pas avoir beaucoup de sens , et en plus, cela limite les mouvements d'air et la ventilation naturelle.
Pour l'entrée, prévoir des accès sans marche (avec caillebotis sur le vide de rétention)pour pouvoir circuler avec des chariots (penser aux gros fûts) ; penser à la gestion des déchets chimiques (souvent plus problématiques que les produits neufs du fait des mélanges), et ayant toute leur place dans un bunker.
Pour l'électricité, il n'y a pas de gros besoins : éclairage uniquement : une solution à Grenoble a été de mettre un éclairage banal derrière verre dormant, à l'extérieur des cellules. Cela peut être une solution générale, car je crains que la spécialisation des cellules, à terme, ne soit pas respectée.
Etagères en béton : utiles, sauf si stockage important de fûts de 200l ; prévoir leur implantation en fonction des récipients à stocker, notamment pour les bidons de déchets).
Pour en avoir visité un, parfaitement aux normes mais complètement envahi par les ronces et abandonné aux éléments parce que pas du tout utilisé, je dirais que l'emplacement doit être hyper bien choisi : si les utilisateurs doivent affronter les pluies, les pentes, les distances excessives....et que le passage par le bunker prend des allures d'expéditions, il sera très difficile de convaincre les personnels de prendre cette habitude. Pour avoir été témoin de la scène, ailleurs, imposer dès le départ l'utilisation du lieu par des personnels habilités uniquement et ne pas inclure le "transport" des produits dans les missions de la dame de service de l'étage!!!!!mais on n'est plus là au stade de la construction.....
J'oubliais, la DRIRE nous demande également de mettre un variateur sur le système de ventilation. Ainsi en cas de déversement accidentel il est possible de ventiler plus rapidement le local.
Encore une petit idée qui fonctionne bien ; le bunker est un ensemble de cellules et l'une d'entre elles est un local "sécurité", avec téléphone, trousse de secours, couverture,...
Dans la pratique, elle n'était jamais ouverte, si bien qu'en cas d'accident, les gens auraient été éloignés des lieux de travail.
Outre la consigne d'aller à 2 au bunker, nous avons disposé une boîte à clés dans la cellule "sécurité" et c'est dans cette boîte que se trouvent les clés des cellules dont les gens ont besoin ; cette cellule est donc systématiquement ouverte. Cela fonctionne très bien et ne crée pas de contrainte supplémentaire pour les gens.
- Eviter d'éloigner trop le bâtiment sinon contraintes de transfert des produits et donc à terme stockage sauvage dans les labos;
- Définition du caractère coupe feu en fonction des contraintes ICPE mais aussi de l'isolement p/r aux tiers (pourquoi ne pas "coller" ton bunker à un bâtiment dans lequel il y aurait le max d'utilisateurs afin de limiter les transferts, le degré d'isolement p/r au tiers risque d'être le même que
celui demandé par la DRIRE);
- Voie d'accès piéton mais avec un revêtement permettant la circulation d'un appareil de manutention (type chariot pour fûts);
- Voie PL mais à dimensionner pour des véhicules plus gros si tu organises et centralises tes déchets dans ce bunker (si tu fais venir des petits camions, tu auras plus de rotation et donc cela te coûtera + cher !). Prévoir jusqu'à 5T
- Ventilation mécanique absolument nécessaire en plus de la naturelle (tu peux opter pour des bras d'aspiration qui t'assureront également la protection de tes agents lors des opérations de transvasement - Prévoir un rayon d'action suffisant pour atteindre tout point du local);
- Prévoir différentes alvéoles non pas en fonction des labos mais en fonction des familles de produits (tu pourras ainsi mieux contrôler les accès à tes différentes "soutes") et pour chacune d'elles, des étagères grillagées affectées à chaque labo (qu'ils puissent cadenasser car la
confiance règne entre les labos !!!);
- Prévoir un accès contrôler à chacune de tes soutes ou alvéoles;
- Si plusieurs bât, prévoir un grillage, avec accès contrôlé;
- Prévoir un léger plan incliné en béton (plus pérenne) afin d'accéder à l'intérieur de la cuvette de rétention.
- Prévoir une partie distincte pour les solvants qui peuvent geler (et pour lesquels, il faudra prévoir un chauffage d'appoint !!!);
- Mettre éventuellement toutes les commandes électriques (éclairage et ventil) à l'extérieur;
- Prévoir éventuellement un quai de chargement/déchargement (tout dépend de la nature des camions qui viendront te livrer => avec ou sans hayon et si c'est sans , prévoir des gros bras !!!);
- Comme Monique, je suis très sceptique quant à l'intérêt d'avoir des portes CF. Je suis plutôt partisan de portes en acier galva qui sont plus résistantes contre l'effraction (car en fait c'est sûrement le plus gros risque !).
2006 : création d’un bunker de stockage de produits chimique Pour résoudre le problème de stockage des produits chimiques, l'un d'entre vous aurait-il construit récemment un bunker isolé des bâtiments? Quel a été le coût de cette réalisation?
nous avons fait construire il y a 10 ans une soute pour théoriquement stocker tous les produits des labos et départements d'enseignement. c’est un ensemble de 150 m2 divisé en trois locaux isolés les un des autres par des cloisons CF 2 h équipé de ventilation forcée , de toîture déflagrante vers le haut , et d'équipements électrique en ADF ( on avait du fric à l'époque ). J'en ai visité plusieurs en ile de france avec un directeur de labo , expert en chimie auprès des tribunaux 'et avons retenu les principes suivant:
1ère : 1 grand local de 100 m2 environ équipé de rayonnages et bacs de rétention resistant aux acides formant des structures ouvertes
attribuée à chaque labo
1 secteur pour regrouper les bidons contenant les déchets que SARP enlève régulièrement.
1 local de 20 m2 pour les produits inflammables
1 local de 20 m2 pour les produits très inflammables
conclusion :
sa situation excentrée au nord sous les arbres font que nous n'avons toujours pas su régler les problèmes d'humidité , malgré la ventilation mécanique.
l'étendue du campus fait que les labos éloignés rechignent à l'utiliser ' donc stocker chez eux.
et surtout le libre service est un échec
mais par manque de personnel et / ou de volonté il n'y a pas de gestionnaire responsable désigné , à mon avis si c'était à refaire
soit je compartimenterai pour que chaque unité ( labo ou département ) ait son propre local fermant à clé mais c'est plus encore plus difficile à ventiler
ou bien et surtout j'exigerai la désignation d'un responsable gestionnaire.
avec la mise en place des CMR ce serait bien qu'il y ait une gestion des achats des stocks et des déchets .
Petit hic si chaque labo a sa soute et que les séparations par type de produits ne soient pas prévues : les labos mettent tout ensemble ! Pour la distance entre soute et labos : c'est certain que ce paramètre est très important car les quantités stockées dans les labo sont proportionnelles à la distance entre le labo et la soute et si en plus il y a des étages !!!!. Rien ne vaut une soute unique gérée par une ou plusieurs personnes
ce que je voulais dire , mais je me suis mal fait comprendre , c'est que bien que l'on ai dépensé 1million de francs il y a 10 ans , construction , aménagement , ventilation forcée , toîture déflagrante , cuves de rétention , élec en adf , force est de constater aujourd'hui , c'est un échec ,
il tient à l'absence d'un gestionnaire unique , une mauvaise implantation dans le campus ( mais on n'avait pas le choix ) et une absence de moyens pour l'entretenir sérieusement .
mais il en faut une centrale, c'est sûr , mais gérée par un chimiste responsable.