Etats généraux de l’outre-mer dans l’Hexagone


INDUSTRIE (Yann GENIES, Nicole Bristol)



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INDUSTRIE (Yann GENIES, Nicole Bristol)

Il est au cœur de la problématique du développement économique endogène.


Nous avons étudiés plusieurs projets ces derniers mois, et avons choisi de vous en présentez un, représentant les conditions du développement durable et un caractère innovant : Celui de la société Héliogreen., travaillant à la mise en place d’une nouvelle industrie. L’algoculture de masse.
Deux des membres fondateurs de la Société HELIOGREEN sont de bons connaisseurs de l'Outre-mer français.
Jacques Degroote a eu l'occasion d'effectuer plusieurs stages dans le cadre de ses études d'Ingénieur Agronome, en Guadeloupe et en Martinique (Centre Technique de la Canne à Sucre P-à-P, Usine de Gardel – Sosugat). Il a également eu par la suite l'occasion d'emmener une délégation d'une centaine de Présidents et de Directeurs de Coopératives agricoles de métropole, visiter les infrastructures agricoles de la Guadeloupe et de la Martinique.
Bernard Gille est lui aussi un excellent connaisseur des problématiques de l'Outre-mer, ayant lui-même initié et fait financer avec succès de nombreux projets économiques dans les DOM à l'époque de la loi Pons, du fait de son expertise en défiscalisation.

Résumé

Contexte


La forte croissance de l’activité humaine a, sur notre planète, des conséquences qu’il devient impossible d’ignorer.

On constate en effet à l’échelle mondiale un épuisement préoccupant de nombreuses ressources naturelles et son corollaire dans notre type de civilisation : un niveau de pollution toujours plus élevé.



Deux défis majeurs : pétrole et réchauffement climatique


Deux défis majeurs auxquels nous devons actuellement faire face sont les suivants :


  • D’un côté les réserves de pétrole diminuent et nous devons trouver de nouvelles sources d’énergie renouvelables.

  • De l’autre côté, le réchauffement de la planète provoque la fonte des glaces et la montée des eaux dans certaines régions. Dans d’autres régions, il accélère la désertification, augmente la pénurie en eau et en produits alimentaires.

Les micro-algues comme une solution durable


L’approche d’HELIOGREEN permet de répondre à ces deux défis de manière durable et rentable.
HELIOGREEN se positionne comme société d’ingénierie spécialisée dans le déploiement de photobioréacteurs (PBR) permettant la culture de micro-algues «hors-sol» à échelle industrielle.
Les micro-algues ont un énorme potentiel de développement et des rendements bien supérieurs à ceux de l’agriculture traditionnelle. Selon leur espèce, elles peuvent être riches en lipides (biocarburants), ou en protéines, en vitamines, acides gras essentiels, pigments et minéraux (alimentation, pharmacie, compléments alimentaires, cosmétique).
Par ailleurs, les micro-algues absorbent des quantités importantes de CO2 pour se développer, un des principaux gaz impliqué dans le réchauffement de la planète.



Un marché en phase initiale


La recherche sur les micro-algues et sur l’industrialisation de leur production compte maintenant de nombreux acteurs mais, compte tenu des enjeux considérables, il y a «de la place pour tout le monde» et pour une longue période puisqu’on attend une maturité du marché dans 10 à 15 ans. A ce jour, l’algoculture industrielle voit le total de ses investissements à 5 ans approcher le milliard de dollars ; et nous ne somme qu’en phase de pré-lancement.

Des technologies qui ont fait leurs preuves


Il s’agit de la conjugaison de technologies tierces existantes et de technologies originales pour lesquelles des brevets et copyrights sont en cours de dépôt, et dont les paramètres et calibrages ont été validés sur un site pilote au Maghreb. Dans le domaine des populations de micro-organismes, la modélisation numérique permet de réaliser des simulations valides tout en intégrant un très grand nombre de paramètres comme c’est souvent le cas dans le monde du vivant.

Une stratégie de développement industriel à moyen terme


On distingue deux filières de micro-algues très différentes entre elles, que ce soit dans leur mode de production ou dans les produits finaux que l'on peut en extraire :
La filière énergétique qui utilise des micro-algues incorporant un très fort taux de lipides ou d'hydrates de carbone, qui poussent généralement dans l'eau de mer, pour lesquels les besoins en intrants minéraux est relativement faible. Cette filière n'est rentable à court terme que dans le cadre de photobioréacteurs «low-cost» occupant des grandes surfaces en zone désertique. Le produit final de cette filière au terme de la transformation est généralement un carburant de type biodiesel ou éthanol selon les choix retenus.
La filière nutrition santé qui utilise des micro-algues synthétisant un très fort taux de protéines. Celles-ci poussent généralement dans un milieu reconstitué spécifiquement à leur profil métabolitique à partir d'eau douce et d'éléments minéraux. La valorisation de ce type de production permet l'implantation de photobioréacteurs fortement automatisés qui ne nécessitent pas forcément de surfaces considérables au sol (enceintes verticales tubulaires, hélicoïdes, sacs, …).
Le projet d'implantation, objet du présent dossier, s'inscrit prioritairement dans cette seconde filière. En effet il est possible de bénéficier d'un niveau d'encadrement et d'opérateurs de qualité, et l'Outre-mer français ne se caractérise pas par la quantité de ses surfaces désertiques minérales à utiliser.

Trois étapes de déploiement


Nous nous appuyons sur notre expertise historique dans le domaine de l'ingénierie des micro-algues à vocation protéique donc alimentaire ou santé, pour mettre en projet la réalisation d’une première unité de production de taille industrielle. Cette dernière sera donc à vocation majoritairement dédiée à la production d'algues protéiques.
La première étape va consister à mettre en place un laboratoire ayant pour mission la validation de chacune des briques technologiques qui, assemblées, constitueront une unité préindustrielle prototype de photobioréacteurs adapté eau contexte ultramarin insulaire.
La seconde étape permettra la formation des futurs opérateurs devant intervenir sur les unités industrielles. Elle sera également l’occasion de l’affinage du business-model en fonction des coûts des intrants et des éléments d'infrastructure qui seront achetés à une échelle industrielle.
La troisième étape enfin consistera à dupliquer les modules préindustriels en les juxtaposant sur un premier site dédié à une production commerciale. Peut-être sera-t-il possible de déployer des photobioréacteurs industriels dans une zone mitoyenne de l'implantation du laboratoire et de la zone de tests, ou dans une zone qui en sera éloignée, voire dans des pays de la région n'appartenant pas aux départements et territoires d'outre-mer. Ce dernier cas, n'empêchera pas la société ainsi crée de rayonner sur la région16 et d'en recevoir les fruits, non seulement économiques, mais également contribuer à la mise en place de démarches durables dans les pays concernés (AFD, mécanismes MDP,MOC,…).
Nous estimons qu'à un horizon de quatre ans à compter du démarrage effectif de la première phrase, la première unité industrielle sera opérationnelle.

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