Fête de la Nativité de Notre-Seigneur



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L'éducation religieuse et morale doit tenir le premier rang parce qu'il faut à l'homme, dès son en Tance, une règle de direction, de vérité, de responsabilité : elle se puise dans l'idée de Dieu, principe et fin de nos devoirs.

Tout enfant né au sein du christianisme a un droit supérieur et inviolable à recevoir la doctrine chré­tienne qui lui révèle sa grandeur présente et à venir : la foi modèlera sa conscience d'après les comman­dements de celui qui a dit : « Je suis la voie, la vérité et la vie ».

Ceux qui opposent la raison à la foi passent leur vie à chercher une ligne de- conduite, errant souvent de doute en doute, de déceptions en déceptions. L'é­ducation religieuse conduit les enfants dans la voie et la vérité de la vie chrétienne, qui, avec son admi­rable unité et sa divine certitude, donne satisfaction à tous les sentiments élevés, créant des sources fé­condes de force et de vertu.

« Il n'y a pas d'hommes, disait. le cardinal Pie, là où il n'y a pas de caractères ; il n'y a pas de carac­tères là où il n'y a pas de principes ; il n'y a pas de ­principes là où il n'y a pas de foi religieuse et, par conséquent, pas de foi sociale. Faites ce que vous voudrez : vous n'aurez des hommes que par Dieu ».

L'instruction, c'est-à-dire la culture de l'esprit et de l'intelligence, n'est donc pas suffisante. On a eu raison d'affirmer que la science ne remplace pas la conscience : elle est impuissante à dresser la volonté. D'où il résulte qu'à l'école l'éducation religieuse et morale doit être inséparable de l'instruction. L'ins­truction n'est qu'un moyen, c'est, l'éducation qui est le but. L'éducation se fait avec le triple concours de la famille, de l'Eglise et de l'école. Les enseignements de la famille et de l'Eglise ne doivent pas être affai­blis, diminués ou effacés à l'école. « Il importe sou­verainement, a dit le Pape Léon XIII, que des enfants nés de parents chrétiens soient de bonne heure instruits des préceptes de la religion et que l'enseignement par lequel on a coutume de préparer l'homme et de le former dès le premier âge ne soit pas séparé de l'éducation religieuse ».

Il faut qu'à l'école, comme dans sa famille, comme­ à l'église, l'enfant entende parler de sa destinée, de ses devoirs envers Dieu, des châtiments attachés au péché. Ce ne sont pas les principes d'une morale sans ­sanction qui pourront orienter sa vie.

L'influence personnelle du maître dans l'école sera souvent décisive sur l'avenir de l'enfant. Le contact permanent et prolongé d'un homme dans l'exercice­ d'une fonction imposante avec un petit être particulièrement impressionnable et suggestionnable ne peut être inopérant. Les parents doivent prendre garde qu'on ne dérobe pas l'âme de leurs enfants.

Ce péril suprême existe en certains pays. C'est ainsi que les cardinaux, archevêques et évêques de ­France ont, à plusieurs reprises, notamment par une lettre pastorale du 14 septembre 1909, rappelé aux parents leurs droits et leurs devoirs : « Pères et Mères, vous avez d'abord le droit et le devoir de choisir- pour vos enfants une école où ils puissent être élevés comme vos croyances le réclament : vous avez, en second lieu, le droit et le devoir de surveiller cette école et d'en retirer au plus tôt vos enfants, lorsque vous apprenez qu'elle constitue pour eux un péril prochain de perversion morale et, par suite, de dam­nation éternelle ».

Il est des maîtres qui ont, partout et toujours, mérité la confiance des parents. Ce sont les religieux et les religieuses. Voilà les maîtres par excellence, dispensateurs, avec l'instruction, de l'éducation intégrale, de l'éducation chrétienne, qui, par l'amour de la vérité, le sentiment de la dignité, l'habitude du respect, l'esprit. de foi et de charité, forme les jeunesses vaillantes. L'autorité morale des Congré­ganistes est incomparable. Par vocation, dans une situation humainement indépendante, leur fidélité à tous les devoirs et leur dévouement sans bornes en font les éducateurs modèles, exemples vivants des vertus qu'ils enseignent.

Les ennemis de l'Eglise n'ignorent pas la supériorité des Congrégations enseignantes. Aussi ne ces­sent-ils de les poursuivre de leur haine. Dans certains pays, ils les ont chassées des écoles publiques et même des écoles libres, multipliant contre elles les lois de suppression, de proscription, de spoliation, au mépris de toute justice et de toute liberté.
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L'école est le principal champ de bataille choisi par les adversaires de la religion. S'emparer des en­fants et les élever en dehors de la foi des parents : telle est l'odieuse conquête qu’ils poursuivent. Et lorsqu'ils cherchent à faire de l'école un instrument de déchristianisation et à former des générations sans Dieu, n'est-il pas évident que la question scolaire est essentiellement la question religieuse?

Sans doute, on n'engage pas la lutte à visage dé­couvert, on use de précautions et de détours, on dit aux parents : « Nos écoles n’admettent pas l’ensei­gnement religieux, mais elles ne le combattent pas, elles sont neutres ».

Certains ont avoué que la neutralité était un men­songe. En tous cas, quand il s'agit de former en l'enfant, l'homme de demain, la neutralité n'est pas pos­sible. Comment le maître d'école arriverait-il à ne professer aucune opinion sur le principe de la morale? Bon gré mal gré, il faut être pour ou contre la re­ligion. Garder le silence sur Dieu, c'est le nier.

Aussi l'école neutre est-elle formellement réprouvée par l'Eglise. Il suffit de rappeler les condamnations ; prononcées par Pie IX et. Léon XIII. En 1854 et en 1864, c'est le Pape Pie IX qui proclame que « la jeu­nesse est. exposée au plus grand péril lorsque dans les écoles l'instruction n'est pas unie à la doctrine religieuse ». En 1884, c'est le Pape Léon XIII qui, dans sa Lettre aux évêques de France (Nobilissima Gallorum gens), s'exprime ainsi :

« L'Eglise, gardienne et vengeresse de l'intégrité = de la foi et qui, en vertu de la mission qu'elle a reçue de Dieu, son auteur, doit appeler à la vérité chrétienne toutes les nations et surveiller en son nom les ensei­gnements donnés à la jeunesse placée sous son autorité, l'Eglise a toujours condamné ouvertement les écoles appelées mixtes ou neutres et a maintes fois averti les pères de famille afin que, sur ce point si important, ils demeurassent toujours vigilants, tou­jours sur leurs gardes ».

Les mêmes réprobations se retrouvent dans des discours du même Pape Léon XIII et dans ses lettres aux évêques de diverses nations, par exemple, dans la lettre de 1897 aux évêques du Canada : « L'école neutre est contraire à la foi, aux bonnes mœurs et au bien social ».

Le nouveau Code de droit canonique n'a pas manqué de prendre acte des déclarations des Souverains. Pontifes et de formuler les décisions de l'Eglise. Le canon 1374 est ainsi conçu : « Que les enfants catholiques ne fréquentent pas les écoles non catholiques, neutres, mixtes, qui sont ouvertes à des enfants non catholiques. C'est à l’Ordinaire du lieu seulement qu'il appartient de déterminer, d'après la teneur des instructions du Siège Apostolique, en quelles circons­tances et moyennant quelles précautions pour empêcher le péril de perversion, la fréquentation de ces écoles peut. être tolérée ».

On a parfois promis une neutralité particulièrement respectueuse de la religion, mais l'expérience a dé­montré qu'elle n'avait pour résultat, sinon pour but, que d'endormir la vigilance des parents. C'est ainsi qu'en France lorsque, en 1882, on a supprimé dans les écoles publiques les maîtres religieux et l'ensei­gnement. religieux, on a pris, devant les pères de famille l'engagement que leurs enfants ne recevraient pas une instruction contraire à leurs sentiments. On devait, dans le cours de morale, faire remarquer aux élèves la distinction entre la loi écrite et la loi morale : l'une fixe un minimum de prescriptions que la so­ciété impose à tous ses membres, sous des peines déterminées ; l'autre impose à chacun dans le secret, de sa conscience, un devoir que nul ne le contraint, à remplir, mais auquel il ne peut faillir sans se sentir coupable envers lui-même et envers Dieu ».

Qu'est-il arrivé? Il n'a guère été question de la loi morale dans les écoles publiques et, en 1923, les de­voirs envers Dieu ont été rayés du programme de morale. Pourquoi? Est-ce pour répondre à un désir des familles? Non, certes. C'est parce que la mentalité de la plupart. des instituteurs est en opposition avec les croyances des parents, dont ils sont cependant les représentants. Des écoles sans Dieu et des maîtres sans foi, délivrez-nous Seigneur.

On a pu dire avec raison que la prétendue neutre lité scolaire avait fait faillite et qu'elle conduisait fatalement à l'athéisme et à l'irréligion. Ce n'est d'ailleurs que l'exécution du plan de la franc-maçonnerie qui ne craint pas d'avouer qu'elle est la contre Eglise et. qu'elle engage contre le catholicisme une lutte mort, sans trêve ni merci. Elle ne pouvait pas manquer de travailler à l'éducation sans Dieu.

Quant aux résultats de l'éducation sans Dieu, écoutons la voix de Sa Sainteté Pie XI dans l'Encyclique Urbi arcano Dei  : « On a semblé éloigner Dieu et son Christ de l'éducation de la jeunesse ; mais, la conséquence nécessaire en fut non seulement l'absence de religion dans les écoles et la conviction chez les enfants que toutes ces choses n'ont que peu on point de valeur pour la conduite de la vie, puisque l'on ne disait rien ou qu'on n'en parlait qu'avec mépris Quand Dieu et sa loi ont été expulsés des études scolaires, on ne peut comprendre comment il serait possible d'apprendre aux adolescents la fuite du mal, une vie honnête et sainte ; et comment la société domestique et civile élèverait un nombre suffisant d'hommes honnêtes, aimant l'ordre et la paix, capables de procurer la prospérité publique ».

Qui donc oserait prétendre que l'école laïque soi-disant neutre, que l'école sans Dieu n'a pas une influence prépondérante dans la formation d'une jeunesse nouvelle qui ne connaît. aucun frein, dans les progrès de l'immoralité et de la criminalité, dans le développement du communisme qui met la société en péril ?
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