Fête de la Nativité de Notre-Seigneur


Maison-Mère de Saint-Genis-Laval



Yüklə 139,83 Kb.
səhifə6/9
tarix29.10.2017
ölçüsü139,83 Kb.
#21538
1   2   3   4   5   6   7   8   9

Maison-Mère de Saint-Genis-Laval.

Cette affaire est encore dans la voie des procès. La Société Immobilière du Montet, déclarée adjudica­taire à la vente du 12 mars 1925, effectuée par le tri­bunal de Lyon, a plaidé l'annulation de la surenchère intervenue le 16 mars ; mais elle a succombé en pre­mière instance puis en appel. En temps opportun, elle s'est pourvue en Cassation, et la cause en est là.

De ce fait, la vente fixée en juillet, a été reportée une première fois fin septembre ; à cette date, elle a été ajournée encore au 24 décembre.

Je profite de ces délais pour recommander à nou­veau et très instamment à tous les membres de la congrégation l'intention de la conservation de cet immeuble qui nous est cher à tant de titres et si né­cessaire à notre fonctionnement.



Élections.

Depuis le 8 mai 1925, date de la dernière circu­laire, il s'était produit un certain nombre de vides. dans le personnel des charges que le Conseil Général doit pourvoir. La mort du regretté Frère Candidus, d'une part, avait laissé sans titulaire celle de Procureur Général près le Saint-Siège ; et d'autre part, les CC. Frères Eldrad, Clement, Exupérance, Denis, Fleury et Jean-Émile, Provinciaux respectifs des Iles Britanniques, d'Australie, du Brésil Central, de Nouvelle-Zélande, d'Espagne et de Constantinople étaient arrivés au terme de leur mandat régulier. En consé­quence le Conseil Général a élu en temps opportun„ pour une période de trois ans conformément aux Constitutions

Le C. F. Emery Procureur Général près le Saint­-Siège ;

Le C. F. Eldrad Provincial des Iles Britanniques ;

Le C. F Brendan Provincial d'Australie ;

Le C. F. Exupérance Provincial du Brésil- Central ;.

Le C. F. Justin Provincial de Nouvelle-Zélande ;

Le C. F. Fleury Provincial d'Espagne ;

Le C. F. François-Eubert Provincial de Constanti­nople.

La religion à l'École.

C'est le titre d'un article dû à la plume de Monsieur Groussau, député catholique du Nord de la France et paru dans le numéro d'octobre dernier du Messager du Cœur de Jésus.

Le docte professeur de l'Université catholique de Lille, se plaçant sous le haut patronage des souve­rains pontifes, y réfute l'erreur concernant le rôle des Etats qui voudraient s'arroger le pouvoir d'assurer l'instruction et l'éducation des enfants au détriment des droits inaliénables et imprescriptibles des parents. Il stigmatise aussi l'hypocrisie des partis politiques qui essaient de dissimuler leur irréligion et leur sectarisme derrière le voile de la prétendue école neutre irréalisable en pratique. Il appelle l'attention sur l'influence personnelle souvent décisive de l'instituteur sur l'élève par rapport à son avenir ; et il proclame que les maîtres qui ont partout et toujours mérité la confiance des parents, ce sont les religieux et les religieuses.

Depuis un demi-siècle surtout, ces vérités devien­nent de plus en plus d'actualité chaque jour. L'enseignement religieux demeure le point de mire privilégié des attaques de la franc-maçonnerie ; et, pour peu que l'on soit observateur, on découvre son action ouverte ou secrète partout où la liberté d'enseignement est menacée. Les assauts de cette lutte du mal contre le bien, de Satan et de ses suppôts contre Dieu et la sainte Eglise, ne sont plus seulement passagers ni restreints à quelques pays ; la guerre est continue, et elle s'étend de proche en proche par tout le monde.

Il importe à des religieux enseignants, persécutés en plusieurs endroits, en d’autres, victimes d’une sourde hostilité, de ne pas ignorer les obstacles qui se trouvent sur leur route, mais d'avoir sur ces graves questions des idées justes et bien nettes. C'est pourquoi j'ai pensé que la lecture de ces pages serait à la fois intéressante et instructive.

Sa Sainteté Pie NI, recevant en mai dernier des pèlerins français venus à Rome pour assister à la canonisation des saintes Mères Barat et Postel, prononçait ces salutaires paroles :

« La plus grande force pour un pays, à l'heure actuelle, est l'école chrétienne et la plus belle des oeuvres est la christianisation de l'école, sujet pal­pitant et d'importance vitale ».

Quelle lumière projetée sur la situation de certaines nations qui sont cruellement éprouvées par l'absence de l'éducation religieuse à l'école ! Elles sont en proie à la démoralisation, à la dépopulation, au désordre ; l'âme des enfants y est en péril ; les droits des familles chrétiennes y sont méprisés ou violés : elles ont perdu leur plus grande force.

La christianisation de l'école, tel est le remède es­sentiel, l’œuvre par excellence à laquelle les catholiques sont conviés de travailler avec tout leur cœur et de toutes leurs forces. C'est le Souverain Pontife lui-même qui a désigné aux prières des associés de l'Apostolat de la Prière, comme intention générale pour le mois d'octobre : la Religion à l'École. Il im­porte de se rendre un compte exact de ce que doit être l'école, de la nécessité de l'éducation religieuse, de la tactique employée par les adversaires de l'Eglise et des résistances nécessaires.

L'école a pour fondement une délégation non de l'État, de la puissance publique, mais de la famille, de la puissance paternelle.

Les parents ont l'obligation d'élever leurs enfants de pourvoir à la formation de l'intelligence, de l'esprit, de la conscience, de la volonté de leurs enfants : c'est un devoir dont nulle autorité au monde ne peut les dispenser, c'est une responsabilité qui leur incombe devant Dieu et devant les hommes.

Mais le père, éducateur premier de l'enfant, peut et, le plus souvent, doit se faire aider dans sa noble tâche. De là l'école, dont il est facile de déterminer le véritable caractère. S'il plaît à un père, auquel le temps et la compétence font défaut, de faire instruire ses enfants chez lui par un professeur particulier, personne ne déniera à ce professeur la qualité de représentant du père de famille. Il n'en sera pas autrement si les enfants vont chez leur professeur au lieu de le déplacer, car le local ne change ni le maître, ni les élèves, ni les leçons. Que plusieurs pères de famille envoient leurs enfants chez le même professeur ou les mêmes professeurs, alors se forme une classe, une école. La situation reste la même, c'est-­à-dire que les maîtres sont les représentants, les man­dataires, les délégués des parents. Peu importe qu'il s'agisse d'une école publique ou d'une école privée ! La délégation est dé même nature : c'est une délégation de la puissance paternelle.

Voilà la vérité. L'erreur, c'est la thèse trop répandue. que l'instruction et l'éducation des enfants sont des droits de l'État. On tâche de voiler et pour ainsi dire d'effacer le devoir des parents pour n'avoir pas à reconnaître leur droit. On décharge en bloc le pères de famille de leur obligation morale et de leur responsabilité comme si les enfants appartenaient à l'Etat.

En vain a-t-on pu déclarer solennellement que l’Etat est un père de famille qui comprend tous les autres et que le maître d'école est un père de famille créé par l'Etat. Il n'y a qu'un vrai père de famille : : c'est celui qui a donné la vie à l'enfant.. Sans doute l'État peut lui venir en aide, mais non pas le sup­planter. L'école ne doit être que l'auxiliaire et, eu quelque sorte, le prolongement de la famille.

Il faut repousser avec indignation tous les raison­nements destinés à justifier une abominable expro­priation des enfants en vue de les élever en dehors­ ou même à l'encontre des sentiments et des croyances de leurs parents. On a eu raison de dire qu'il ne peut pas y avoir de souffrance plus grande pour un père de famille « que la déportation de ses fils dans des écoles qu'il regarde comme des lieux de perdition, que cette conscription de l'enfance traînée violemment dans un camp ennemi et pour servir l'ennemi ».

Pour éviter un pareil malheur, les parents doivent user de tous leurs droits et, au besoin, consentir à tous les sacrifices. Comme l'enseigne l'Eglise (code de droit canonique, canon 1113), c'est pour eux une très grave obligation de prendre soin, non seulement de la formation physique et des intérêts temporels, mais aussi de l'éducation religieuse et morale de l'enfant. Le canon 1372 ajoute : « Tous les fidèles doivent, dès la première enfance, être élevés de telle manière que non seulement rien de contraire à la religion catholique ou à l'honnêteté des mœurs ne leur soit enseigné, mais que l'éducation religieuse et morale tienne le premier rang ».


*

Yüklə 139,83 Kb.

Dostları ilə paylaş:
1   2   3   4   5   6   7   8   9




Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©muhaz.org 2024
rəhbərliyinə müraciət

gir | qeydiyyatdan keç
    Ana səhifə


yükləyin