Voici les contributions de lecteurs à l'appel du Nouvel Observateur



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De l’avenir…

On dit, ici ou là, qu’il faut une rénovation sociale-démocrate. Je ne le pense pas. Certes, il faut aller vers plus de social-démocratie, mais si l’on veut unir à nous les partis de la gauche non socialiste, nous ne pouvons pas aller vers un parti strauss-kahnien. Du reste, la social-démocratie, en Europe, montre de sérieux signes de faiblesses. On est, à peu près, sûr que les prochaines élections générales au Royaume-Uni seront remportées par les conservateurs de James Cameron, pour ne citer qu’eux. Le SPD allemand est bien mal en point après l’expérience Schröder. Doit-on nous diriger vers cela ? Je pense bien que non. DSK n’est donc pas la solution de la gauche. Et les propos qu’il a tenus le soir du 2nd tour sont inacceptables et le disqualifient pour la suite.


Mais ce n’est pas qu’un leadership. F. Mitterrand et L. Jospin n’étaient pas seuls. Ils étaient entourés de « sabras ». La candidate est apparue bien isolée pendant cette campagne. Mais c’est en partie de sa faute puisqu’elle refusait que l’on parle de ses collaborateurs. Et les Français ont besoin de voir leurs dirigeants travailler en équipe. Là, le moins que l’on puisse dire, c’est que nombre de décisions ont été prises en solitaire.
Doit-on désigner un candidat au plus vite pour 2012 ? S. Royal voudrait qu’on le désignât très rapidement, DSK en 2010… Je crois qu’ils ne comprennent rien. Avant de désigner quelconque personne, il faut créer un grand parti qui désignera, à ce moment-là, son ou sa candidate. Ce qui est sûr, c’est que le ou la numéro 1 de ce nouveau parti doit être celui ou celle qui mènera la bataille présidentielle. Mais pour cela, il faut un corpus idéologique et programmatique. Hors de question de réitérer les erreurs de 2007.
F. Hollande propose des « assises de la gauche ». Oui mais pas seulement au niveau national. Il faut des assises régionales, départementales et communales. Et avec tous les acteurs de la gauche (les alters et les socialistes). Je vois dans mon chef-lieu de canton de Marchiennes (59) un PS qui flirte avec l’UDF au lieu de créer l’union et de discuter avec le PCF. Moi qui suis sympathisant socialiste, j’ai quitté ma section à cause de cela. La politique est aussi gangrenée de nains politiques à l’échelle des sections et des communes. Et ces nains font mal à la gauche.
Doit-on s’allier avec le MoDem ? Pourquoi pas ? Mais n’est-ce pas à F. Bayrou de clarifier sa position ? Il ne faut pas nous mettre à genoux devant les centristes, dont le poids s’amenuise de jour en jour. Il faut reformer et réformer la gauche dans un premier temps. Quand cela sera fait (ce qui ne sera pas une mince affaire), il faudra, alors, se tourner vers les centristes et voir ce qu’ils veulent. Pas avant.
Enfin, le PS est devenu un club du 3ème âge à grande échelle. Pourquoi ne voit-on pas plus de N. Belkacem ? De V. Peillon ? Le 6 mai dernier, ce furent les mêmes têtes qu’en 1988, 1995 et 2002 qui vinrent, à la télévision, nous expliquer les raisons de la défaite. Ce parti ne fait pas (ou plus) confiance aux jeunes. Moi qui ai 28 ans, sans ambition politique aucune (je suis un artiste, pas un politique), parce que j’ai voulu m’investir dans le PS local, on m’a dit que je voulais la place du secrétaire de section. Toutes les propositions que j’ai pues avancer ont toujours été repoussées « parce que j’étais jeune et sans expérience ». Qui m’a fait fuir du PS ? Des personnes qui avaient entre 50 et 80 ans ! Ces gens-là ne veulent pas qu’on leur prenne leurs prérogatives et même quand on ne fait qu’avancer des propositions sans arrière-pensées, il vous juge à l’aune de votre âge et de votre prétendue ambition. Ils pensent que le PS leur appartient.
En conclusion, tout reste à faire. Nous sommes sur le point de réaliser le rêve de L. Blum, au lendemain du fameux congrès de Tours : réunir la gauche qui n’était qu’une à l’origine. En 1905, nous avons su faire l’union de tous les socialistes. L’Histoire les a désunis. Mais les écologistes, les socialistes, les communistes, les altermondialistes ne sont jamais que des représentants de ces gauches de la fin du XIXème et du début XXème siècles. Faisons enfin le congrès de Tours à l’envers car nous n’avons que deux ennemis : la droite et l’extrême-droite. Et pour les vaincre, la gauche doit se rassembler et s’unir. Cela a toujours été les conditions de la victoire de la gauche. Ne perdons plus de temps car bientôt, l’avenir ne nous appartiendra plus. Il sera celui de nos enfants qui nous demanderont ce que nous avons fait de la gauche dans le cas où l’union ne se fait pas demain. Rassemblons-nous tous, il en va de notre survie et de notre futur.

Gino Hoel


Lettre ouverte aux politiques sur la notion de Projet


Je suis un citoyen ordinaire, membre de la CFR3, et je ressens le besoin, de transmettre, dans le contexte politique actuel, ce que je pense de mes doutes, mes espoirs, mes valeurs, mes vérités, mes rêves …

Pourquoi ce besoin ? Probablement parce que je le pense comme important et immédiat. En effet nous sommes dans une campagne électorale, dont l’importance concerne essentiellement mes arrières petits-enfants, car j’ai l’intime conviction que la génération actuelle est malheureusement sacrifiée, conséquemment aux décisions prises par les élu(e)s des septennat et quinquennat précédents.


Avant d'aller plus loin dans le propos, et surtout pour essayer de me faire comprendre, permettez moi de donner, ici, la définition que je donne au mot PROJET :

" Un projet est une action, non répétitive, sortant du fonctionnement habituel, ayant un objectif précis devant se traduire par un résultat concret et mesurable dans un délai fixé et dans un coût donné. En résumé pour qu’un projet puisse exister il lui faut un propriétaire, un objet (finalité du projet), une date de début et une date de fin, et enfin un budget à gérer. Un projet est terminé lorsqu'il a été "acheté" par la fonction opérationnelle utilisatrice de l'objet." 4

Nous avons vécu, ces douze dernières années, avec un Monsieur, qui nous a ,certes, évités, une guerre inutile, mais qui nous a, aussi, promis de réduire la fracture sociale, ce qui était et reste une grande mesure, noble et généreuse. Cet objectif est à mes yeux, juste et bon pour le pays, à condition de ne pas détruire tout ce qui marche dans notre société d’aujourd’hui et de cesser d’emprunter, à tour de bras. Cette dette, qui conditionne tous les futurs projets, est déjà beaucoup trop lourde pour les épaules de mes petits enfants ! Alors pourquoi a-t-il échoué ! Probablement parce qu’il était entouré, certes de personnes de très hautes qualités, mais sans aucune connaissance, de ce que peut signifier la gestion d’un projet, qui, dans l’esprit de beaucoup, est du domaine de l’intendance.


Pour aller un peu plus loin dans le propos, on aura soin de ne pas confondre projet et tâche de routine. Un "chef de PROJET" qui n'est pas propriétaire de la gestion du BUDGET n'est qu'un contributeur individuel assistant le chef du projet (qui restera à identifier). Il va de soi qu'un bon chef de projet doit agir dans une organisation matricielle, et qu’il est responsable de tous les acteurs agissant, dans le cadre du « dit » projet , dans les différents ministères. Il doit avoir un certain nombre de connaissances de bases : sur le modèle de processus, le principe de Qualité, le métier, la méthodologie et un niveau de culture qui ne soit pas seulement un empilement encyclopédique, autrement dit être un homme de terrain.
Je comprends qu’un (e) candidat(e) à la candidature suprême ait une idée, une pensée, une intention, un rêve, un programme et qu’il (elle) ne puisse décliner, auprès des électeurs, l’ensemble des avant-projets, projets et sous-projets et toutes les actions sociétales qui en découleront. Mais au moins qu’il (elle) utilise les bons mots, ceux-ci sont lourds de sens et d’espérance, si l’on veut redonner confiance au peuple Français. Raymond Barre, tout récemment, disait : « pour que la France ait confiance il faut que les dirigeants fixent le but et les moyens et ne reculent pas » C’est le rôle du Maître d’ouvrage, à lui de nommer ensuite les Chefs de Projets qui l’aideront à réussir la vision qu’il (elle) a de l’organisation conceptuelle de notre beau Pays.
Pour conclure, je ne citerai qu’un seul souhait, c’est que nos futurs gouvernants s’attellent, sérieusement à l’organisation des différents régimes de retraites avec comme objectif que les retraités du Privé ne soient pas condamnés à la double peine : « payer sur leurs impôts les déficits du Public ». J’espère, naïvement, que ce mémo, soit simplement lu ! Et je rêve que chaque candidat fasse la démarche élémentaire, d’utiliser le terme « projet » à bon escient. Je suis convaincu que certaines promesses, une fois formulées auraient une chance de pouvoir être tenues, parce qu’au préalable pesée, à l’aune cette définition.

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