Revue de presse des journaux scolaires et lycéens



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Critique : Da Vinci Code

Tout nouveau best-seller, ce quatrième livre de Dan Brown vous plonge dans une intrigue au cœur de Paris. Langdon, un américain spécialiste des symboles, et Sophie, qui fait partie de la section cryptage de la PJ, doivent enquêter sur l'assassinat de Jacques Saunière, le conservateur du musée du Louvre, retrouvé mort dans une étrange mise en scène : des symboles et des pictogrammes entourent son corps.

L'intrigue est vue et revue : le logique trio thriller -symbole - organisation secrète, déjà exploitée par beaucoup de personnes dont Eco, fait pâle figure, les rebondissements sont attendus, et des préjugés bas de gamme sur les français sont présents. Néanmoins, ce type de scénario a déjà fait ses preuves, et il faut bien reconnaître qu'il est assez captivant malgré son manque d'originalité et la pauvreté du style : il n'est pas rare de trouver quelques fautes d'orthographe dans la traduction au détour d'une page.

Concernant les personnages, ils se complètent assez bien (et devinez ce qui se passe à la fin…), sont assez bien développés. Mais les principaux défauts de ce livre sont les trop nombreuses incohérences spatio-temporelles : on a l'impression que tout le livre se déroule à 3h du matin au bout de 200 pages on commence à être fâché...), la topologie de Paris n'est pas respectée ; enfin des dérives qui n'auraient pas lieu d'être.

En outre, l'auteur s'accorde quelques libertés historiques et symboliques, ce qu'on lui pardonne vu que c'est un roman : à prendre au second degré donc, ne croyez pas savoir la vérité sur le Christ et le Vatican après avoir lu ce livre comme de nombreux lecteurs le font. Mais vous apprendrez toutefois quelques choses intéressantes : faites bien le distinguo entre réalité et imaginaire. Un bémol toutefois à tous les auteurs qui font leur « contre enquête » sur ce livre ou comment se faire de l'argent sur la réputation d'un livre.

Pour conclure, c'est un livre qui se lit très bien, qui vous tient en apnée et en haleine, à garder donc pour un soir de vacances. Néanmoins, ce ne sera pas le meilleur livre de l'année.

Jean Gueule
Le Lapsus n°3 – Février - Lycée Louis Pasquet – Arles (13) – Académie Aix-Marseille

(Texte figurant uniquement dans l’édition électronique)
Le Da Vinci Code de Dan Brown, best seller depuis cet été est vraiment un roman époustouflant qu'on dévore d'une traite sans pouvoir s'arrêter ! On est réellement pris au jeu tout au long de l'histoire... cette histoire qui mêle secte (l'Opus Déi), société secrète (le Prieuré de Sion) l'église catholique et un spécialiste de symbologie. tous réunis autour d'une même quête : le Saint Graal et autres secrets dissimulés par l'Eglise. Robert Langdon (le spécialiste des symboles) est tout d'abord convoqué au Louvre pour examiner une série de pictogrammes en rapport avec l’œuvre de Da Vinci, suite à un meurtre. En déchiffrant le code, aidé par Sophie Neveu du service de cryptologie, il met au jour l'un des plus grands mystères de notre temps... et devient un homme traqué.

Je le conseille vivement, on est vraiment pris au jeu et l'on découvre plein de choses sur les religions, les croisades, les œuvres du maître Da Vinci. Nous allons de surprises en surprises, sans monotonie.

Mais attention, ce n'est qu'une fiction !

LECLERCQ Marion TS2


Coincoin Branly n°5 – Février-mars – Boulogne-sur-Mer (62) – Académie Lille

(Texte figurant uniquement dans l’édition électronique)

Da Vinci Code

Vous avez forcément entendu parler du Da Vinci Code THE best seller de 2004 (18 millions d'exemplaires vendus). Roman d'aventure qui décrypte des codes artistiques, le livre est captivant mais pas assez pour justifier l'engouement dont il a fait part. Dan Brown, l'auteur, avance une thèse selon laquelle Jésus et Marie-Madeleine auraient eu un enfant, prétexte qui amènera les deux héros à partir à la quête du Saint Graal. Il semble que la fiction est dépassée la réalité puisque des touristes ont tenu à vérifier les hypothèses du roman. Ces « enquêteurs » venu d'outre atlantique ont ainsi déferlé en Europe, visitant l'église Saint-Sulpice à Paris, l'abbaye de Westminster à Londres ou encore Temple Church en Ecosse, lieux où se déroulent l'intrigue. Cependant il s'agit d'une fiction et les responsables des lieux n'ont guère apprécié cette déferlante de pèlerin d'un genre nouveau. Hollywood n'a pas tardé à mettre la main sur cette mine d'or. Tom Hanks jouera le rôle principal et Ron Howard en sera le réalisateur.


Nadia Neghyef
L’Obsédé Textuel – Mars-Avril 2005 – Lycée Delacroix – Maison-Alfort (94) – Académie de Créteil

(Texte figurant uniquement dans l’édition électronique)

Da Vinci Code : petit décryptage du roman à succès de Dan Brown

Si vous y êtes passés à côté en 2004, impossible de l'éviter cette année : c'est le best-seller mondial du moment qui s'est écoulé à plus de 16 millions d'exemplaires dans le monde, dont 1,3 million rien qu'en France; une adaptation cinématographique sera bientôt tournée par Ron Howard ; des visites sont organisés sur les lieux de l'intrigue par des tours-opérateurs : il s'agit bien entendu du roman de Dan Brown, Da Vinci Code. Mélangeant ésotérisme et religion, présentant une nouvelle vision de l'œuvre de Da Vinci, décryptant peritagrammes, calices, croix et autres cryptex, révélant les secrets du Prieuré de Sion et les mystères de l'Opus Dei, ce livre nous donne une version moins officielle - et très controversée - du fameux Graal et remet en cause bien des dogmes de l'Eglise concernant le Christ.



Résumé de l'intrigue


Un professeur de symbologie de Harvard, Robert Langdon, de passage à Paris est convoqué en pleine nuit au Louvre, où un meurtre a été commis. Au milieu de la Grande Galerie, on a retrouvé le corps de Jacques Saunière, conservateur en chef du musée, dans une étrange mise en scène - dont il serait l'auteur - et accompagné d'un message codé. Appelé au Louvre, Sophie Neveu, cryptographe à la PJ, découvre que le message la concerne. Elle décide de sortir Langdon des mains du commissaire Fâche, être antipathique persuadé d'avoir trouvé le coupable en la personne de Langdon. Sophie, aidée de celui-ci, se lance alors dans une chasse au trésor qui va les mener au plus grand secret de toute l'humanité. Mais leur route est semée d'embûches : non contents d'avoir la PJ et Interpol à leurs trousses, ils se retrouvent confronter à un mystérieux tueur mandatés par l'Opus Dei. De la France à l'Angleterre, ce jeu de piste les entraîne aux frontières de la vérité, vérité que le Vatican s'efforce de cacher tant bien que mal depuis des siècles et qui se prépare à refaire surface. Des œuvres de Da Vinci aux tombeaux de Temple Church, tout est sujet à symboles menant à ce terrible secret qui ferait vaciller l'Eglise.

Avec ses courts chapitres, son intrigue captivante, ses codes secrets, ses symboles, ses révélations, ses mystères, ce livre est très rapide à lire, aussi parce que le langage et la syntaxe employés n'en font pas un monument de littérature. Le principal résidant dans un scénario bien ficelé qui mélange plusieurs intrigues. On passe d'une à l'autre en permanence. Le rythme est assez soutenu et on va d'énigmes à révélations puis à de nouveaux mystères près constamment. Les solutions font avancer l'histoire qui se ralentit lorsque deux héros se trouvent confrontés à une nouvelle énigme, nécessitant réflexion et recherches, cela freinant quelque peu le déroulement de l'intrigue.

Le lecteur réfléchit aux significations possibles des codes, émet des hypothèses plus ou moins validées et tente de percer les mystères planant au des deux héros. On y apprend quantité de choses utiles (ou non) sur les lieu de l'histoire ou sur de grands personnages tels Da Vinci ou même Walt Disney.

Malgré un style conventionnel, ce roman se lit avec plaisir. Ce serait un bon roman de gare peu connu s'il n'y avait pas eu la polémique autour du contenu même du livre.


Les sources du livre : à la fois causes de la polémique et raisons du succès


II était une fois, un messie nommé Jésus de Nazareth qui tombe amoureux Marie-Madeleine. De leur union descendrait en droite ligne la dynastie Mérovingiens. Ce secret, inscrit sur des parchemins cachés sous le temple Jérusalem, constituerait non moins que le Graal. Pour le retrouver et le protéger on aurait fondé le Prieuré de Sion et l'ordre des Templiers. Le secret se serait alors transmit de Grands Maîtres à Grands Maîtres du Prieuré jusqu'à nos je où une obscure organisation, l'Opus Dei, chercherait, avec le consentement l'Eglise, à le détruire. Voici la trame de Da Vinci Code. Cette histoire est abracadabrantesque. Mais voilà, Dan Brown prouve ses dires en se fondant des documents, appelés « Dossiers secrets » et se trouvant à la Bibliothèque Nationale, qui prouveraient l'existence du Prieuré de Sion et qui comportera la liste de tous les Grands Maîtres, parmi lesquels rien moins que Botticelli, Vinci, Newton, Hugo ou encore Cocteau. Seulement, ces dossiers ne pas la thèse de l'auteur : ils révèlent bien l'existence du Prieuré de Sion mais sa prétendue fondation en 1099, par Godefroy de Bouillon. D'ailleurs, « Dossiers secrets » ne sont pas des parchemins médiévaux, puisqu'ils daten1 1956, année de la création de cette société par Pierre Plantard, un admirateur Pétain, antisémite et quelque peu dérangé. Il crée de faux documents prouveraient son ascendance royale (il rajoute de Saint-Clair à son prénom ainsi que la fondation du Prieuré du temps de la première croisade. Il n'en fallait pas moins à Dan Brown pour prouver l'existence du Prieuré de Sion. S jamais - ou presque- citer ses sources, Brown n'a fait que retranscrire à manière les rumeurs qui circulaient dans les milieux ésotériques des années 70.

Vous me direz qu'il n'y a pas là sujet à polémique sur des faits qui semblent totalement infondés. Mais c'était sans compter le génie de Dan Brown qui réussit à transformer la légende en vérité historique, fondée sur des preuves accablantes, et à nous la faire croire. Car outre ces « Documents secret Brown, en tant qu'historien de l'art, va chercher dans les tableaux de Leonardo da Vinci des indices visibles à tous qui lui permettent d'arriver à la conclusion que Jésus était bien marié à Marie-Madeleine. Tout est si bien présenté, si clair, qu'il est facile de se laisser prendre par cette thèse. Et voilà où survient la polémique : croyant à la lettre l'auteur quand il dit que l'Eglise voulait détruire les preuves, des milliers de lecteurs du monde entier pointent un doigt accusateur vers le Vatican, qui aurait menti pendant dix-sept siècles à ses fidèles. L'Eglise, déjà atteinte par les affaires de pédophilie concernant certains curés et traversant une grave crise de la foi, se trouve confrontée une nouvelle fois à la thèse du « complot vaticanesque » qui risque encore de vider un peu plus les bancs de ses églises. En réaction, elle a interdit la vente du livre au Liban et le curé de l'église Saint Sulpice à Paris (où est censé se trouver un indice permettant d'accéder au Graal) a fait mettre un écriteau où il indique que rien de tout ce qui est dit n'est vrai « contrairement aux allégations fantaisistes contenues dans un récent roman à succès », en réponse au nombre croissant de visiteurs qui se pressent dans ce lieu pour vérifier par eux-mêmes les dires de Brown.

En créant une polémique, l'Eglise, loin de contrer les attaques des lecteurs, incite de plus en plus de gens à lire le roman, entretenant ainsi le débat. La médiatisation du livre ne fait que nuire toujours plus au Vatican. Un terrible cercle vicieux qui profite largement à Dan Brown.

C'est ce qui fait une part du succès du roman. L'autre part étant due à la passion des lecteurs du monde entier pour ce qui concerne l'ésotérisme, les sociétés secrètes, les énigmes et messages cachés, les symboles en tout genres. De plus, non content de prêter à Jésus une relation avec Marie-Madeleine, Brown ajoute que celle-ci serait la fondatrice de l'Eglise catholique (et non Pierre). Les femmes prennent une grande place dans le livre. L'auteur tient un discours féministe, condamnant encore une fois le Saint Siège d'être à l'origine de la diabolisation de la femme - qui a toujours des conséquences de nos jours dans certains pays du monde. En plus de cela, le fait de prétendre que des indices se cacheraient dans des toiles aussi célèbres que La vierge aux rochers ou encore la fresque de La Cène, du génie italien de la Renaissance, fait que le roman acquiert une dimension mondiale. Tout le monde peut avoir accès à ces sources et ainsi constater les révélations de Brown. De même lorsqu'il installe une grande part de son intrigue à Paris (musée du Louvre, église Saint Sulpice) ou à Londres. Ce qui donne au lecteur l'impression de se retrouver en terrain connu. Bien sûr, flairant le bon filon, des tours-opérateurs se sont empressés de créer un Da Vinci Tour, qui, pour la modique somme de 2300 euros, vous conduira à travers Paris et l'Angleterre, à la découverte des lieux de l'intrigue. Les nombreux ouvrages satellites qui décryptent pour vous le livre surfont aussi l sur la tendance littéraire du moment. Sans oublier l'adaptation \ cinématographique (devenue habituelle pour les best-sellers) confiée à Ron Howard avec dans les rôles principaux Tom Hanks et Audrey Tautou, et qui sortira en salle en 2006.

Distrayant, fascinant, envoûtant, instructif, faisant travailler nos neurones voilà des ingrédients qui, associés au besoin d'ésotérisme et de mystère expliquent le succès phénoménal du livre. Mêlant complot vaticanesque propos féministes, Dan Brown fait surgir une polémique dont l'Eglise se serait bien passée et qui ne fait que profiter à l'auteur, par ailleurs très discret.

Même si tout ce qui est dit semble vrai, il ne faut pas oublier qu'un roman avant tout une œuvre de fiction. Il faut donc garder un esprit critique et ne toujours considérer ce qu'on nous dit comme argent comptant - ce qu malheureusement trop le cas de nos jours. Je n'ai qu'un conseil à vous don lisez le livre pour vous faire votre propre opinion.


Alternavies n°13 – Avril 2005 – Lycée Saint Sernin – Toulouse (31) – Académie de Toulouse

3 – Slam
(Texte figurant uniquement dans l’édition électronique)

Slamez comme il vous plaira



Les joutes oratoires remises au goût du jour. Vous avez certainement déjà écrit des poèmes ou des textes en pros sans jamais oser demander à quelqu’un ce qu’il en pensait. Maintenant, il y un moyen simple de faire connaître vos créations : le slam.

Le mouvement slam (plus précisément « slam poetry ») réunit des poètes de tous âges, qui aiment écrire et ont envie de s'exprimer en public. Le mot slam vient du verbe anglais to slam, qui signifie littéralement –« claquer, donner des coups secs », et que l'on pourrait traduire ici par « balancer ou clamer son texte ». Le mouvement slam est né dans les années 1980 aux Etats-Unis, puis il s'est développé dans d'autres pays, en Europe notamment.

Aux Etats-Unis, la compétition est un aspect important du slam. Les performances se font dans le cadre de tournois durant lesquels les poètes viennent concourir devant une assemblée (il arrive même que les tournois aient lieu sur des rings de boxe). L'ambiance est généralement excellente car le public participe activement au spectacle et se sent presque aussi impliqué que les slameurs eux-mêmes. En général, au début d’une joute, un « maître de cérémonie » demande aux spectateurs s'ils ont envie de faire partie du jury. Cinq ou six juges, hommes et/ou femmes., sont ainsi choisis et doivent, pour chaque poème, mettre une note allant de 0 à 10. En France la notion de compétition est quasi absente car le mouvement rejette toute forme d'élitisme. Chacun peut venir dire le poème de son choix, qui n'est pas obligatoire ment une création.

Les règles qui président à chaque scène slam sont simples : jamais de musique pendant la performance, un seul poème à chaque passage, enfin il est conseillé de faire court (moins de cinq minutes, si possible). Soutenu par le ministère de la Culture, le mouvement slam a réussi à relancer et à faire apprécier la. poésie auprès des jeunes notamment Ses leaders font de véritables tournées, à l'instar des chanteurs de variétés, en particulier pendant les manifestations culturelles que sont le Printemps des poètes ou Lire en fête. Le slam peut pour certain être lié au rap ou au hip-hop mais pour d'autres le slam est un art oratoire nouveau qui ne peut être assimilé à aucun style ni à aucun genre existant car on est libre d'exprimer son texte comme on le souhaite : en râpant, en hurlant en scandant, en chu dictant, en aboyant, en miaulant ou en hululant ! Le slam est un mouvement artistique, culturel et social qui laisse place à toutes les formes de créativité plutôt qu'à un style ou à un genre prédéfini. Tout le monde peut tenter sa chance alors pourquoi pas vous ? Si vous en avez envie rien ne vous empêche de devenir slameur. En consultant un des sites Web consacrés au slam, vous trouverez le calendrier des événements organisés en France (www.sla-meur.com). En 1998 Marc Levin a réalisé « Slam », un film sur un jeune noir américain qui tente de s'en sortir grâce à la poésie; par le slam il s'élève au delà du chaos et de la guerre des gangs qui fait rage. Si le slam vous intéresse allez au vidéo club et si vous en avez le temps allez à une des manifestations qui passera, près de chez vous, qui sait ?



Déborah Földes
Bande à part n°10 – Juin 2005 – Lycée Claude Monet – Compagnie Pandora – Paris (75) – Académie de Paris



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