Le skateboard au féminin – Adrénaline et persévérance
Depuis combien de temps pratiques-tu le skate ?
Ca ne fait pas longtemps, j’ai commence il y a un an.
Quelles sensations recherches-tu fait du skate ?
Dans le skate je recherche a me dépasser.
Qu’est ce que cela te procure ?
C’est le fais d’avoir du plaisir a réussir des figures. Mais j’aime surtout pratiquer le skate pour I’adrénaline. Ca m’apprend aussi la persévérance, en particulier pour les figures
Combien de temps consacres- tu a ce sport ?
Personnellement, j’essaie de faire au moins deux heures tous les soirs. Mais ça dépend des personnes, certaines ont besoin de plus d’heures, d’autre moins.
Le skateboard n’est pas un sport seulement pratique par les garçons. Aujourd’hui, de plus en plus de filles s’y mettent. En voici la preuve avec Cindy, 15 ans, re-pond a nos questions.
As-tu déjà participe a une compétition ?
A vrai dire, je débute dans ce sport. A mon avis, je ne suis pas assez douée pour faire de la compet.
Pourquoi avoir choisi le skate plutôt qu’un autre sport ?
C’est tout simple. Le skate, c’est pas compliqué a pratiquer, c’est pas une prise de tête, et tout le monde peut s’y mettre.
Combien de figure sais-tu faire ?
Pour I’instant, une seule figure, le oli.
Combien de temps faut-il pour savoir exécuter une figure ?
Tout dépend de la personne, de sa façon, sa vitesse d’apprentissage.
D’après toi, quels sont les accessoires nécessaires pour pratiquer le skate en toute sécurité ?
Je dirai le casque, les protége genoux, coudes et poignets. Pour moi, ça me semble suffisant.
Peut-être as-tu un conseil pour ceux qui veulent s’y mettre ?
Oui, je dirais qu’au début, s’ils ne savent rien faire, il vaut mieux qu’ils se protégent et surtout qu’ils ne se prennent pas le tête !
Marina et Linda
K’narre n°18 – Décembre 2004 – Lycée de Kérustum – Quimper (29) – Académie de Rennes
(Texte figurant uniquement dans l’édition électronique)
« I Love This Game
Cette phrase est, depuis quelques mois, le slogan de la campagne promotionnelle de la NBA, le championnat américain de basket-bail. Or, depuis de récents incidents on peut se demander à quoi se ramène le mot « game ». En effet, la date du 19 novembre 2004 est à entourer de rouge dans la funeste liste des événements sportifs qui ont mal tourné. Lors d’une des 82 rencontres de la saison régulière de Détroit, celle l’opposant à l’équipe d’Indiana, une bagarre générale a éclaté entre plusieurs joueurs d’Indiana et certains supporters de Détroit. On a dénombré près de six blessés du coté des fans des Pistons de Détroit.
Tout est parti d’une vilaine faute de Ron Artest, un joueur d’Indiana, sur Ben Wallace, le pivot des Pistons. Une faute illégitime puisqu’on jouait alors les 45 dernières secondes du match, qui était déjà plié en faveur d’Indiana. Comme on en a l’habitude, sur tous les terrains de sport, la situation a dégénéré en « baston générale » entre joueurs des deux équipes. Mécontent, un des supporters de Détroit jette de rage un verre de bière – la vente d’alcool étant légale sur les parquets de la NBA [encore un témoignage de la superpuissance de l’Amérique] – sur Artest. Celui-ci n’hésita pas à exprimer sa colère en assenant un joli crochet du droit sur le museau du supporter. Il donne ainsi le ton aux autres joueurs d’Indiana, Jermaine O’Neal et Stephen Jackson, irrités par les injures
incessantes du public. Ces derniers se jettent alors sur quelques supporters trop insolents à leur goût.
Ces faits sont d’une extrême gravité dès lors qu’il s’agit d’une rencontre sportive. Pourtant, on pouvait s’attendre à ce genre d’événement au vu du contexte particulier du match.
Les Pistons de Détroit accueillaient dans leur salle les Pacers d’Indiana. Ce match était le remake de la finale 2004 gagnée par les Pistons. La tension était donc grande. Surtout qu’il restait 45 secondes à » jouer et qu’lndiana avait d’avance gagné le match. Le peu de supporters qui restaient dans la salle étaient les pires, les graves, ceux qui voulaient à tout prix pourrir la victoire des Pacers. Mais « Motor City » porte bien son surnom : c’est une ville industrielle, où le taux de chômage est élevé et où parfois les indemnités payent en priorité l’abonnement avant d’autres besoins plus fondamentaux. C’est ce genre de fans, qui dépensent tout pour leur équipe et peuvent poser des problèmes de comportement une/fois assis dans les tribunes. Or, sur les parquets de NBA, il est possible d’acheter des places situées au bord du terrain, tout près des joueurs. Mais, si à Los Angeles on peut y voir Tom Hanks, Matthew Perry, ou encore Steven Spielberg, à Détroit ces places sont détenues par n’importe qui, parfois même par de violents fans, comme ce soir-là. Même si l’attitude des fans n’a pas été très fair-play, celle des joueurs d’Indiana a été tout aussi regrettable.
Jackson, O’Neal et Artest sont de jeunes joueurs. Ils sont de la nouvelle génération. Ceux que les franchises recrutent le plus souvent sur les playgrounds, dans la rue, là où l’on apprend le basket sur le tas et là où l’uppercut est une forme de langage plutôt explicite. De plus, certaines de ces jeunes recrues sortent de la misère la plus noire avec une rage de vaincre parfois excessive. Ce qui peut expliquer, mais qui n’excuse pas, le comportement agressif sur le terrain de certains joueurs d’Indiana.
Si on note que de nombreux joueurs de basket américains, en prétextant un mariage ou un enterrement – vous savez la grand mère que l’on enterre pour la troisième fois depuis la rentrée – ou d’autres excuses toutes aussi bidons les unes que les autres, ont refusé leur sélection nationale pour les Jeux Olympiques d’Athènes de peur d’attentats à leur encontre. Si l’on ajoute à ça la bagarre générale qui a eu lieu sur un terrain de la NFL Deux équipes de football américain se sont effectivement heurtées, l’arrivée sur la pelouse d’une cinquantaine de policiers n’ayant pas réussi à calmer tout de suite la vingtaine de joueurs concernés. Enfin, si on prend en compte la toute récente agression du nouveau coach des Los Angeles Lakers par un ancien entraîneur, alors on peut remettre en question la suprématie du sport américain et l’idée que les gens s’en .font outre-atlantique. Certains joueurs transcendés par les sommes qui leur sont proposées semblent capables d’adopter des comportements qui dépassent l’entendement et le bon sens. Amateurs de sport, passionnés de basket et fans de la NBA, tous peuvent être déçus ou désolés des événements du 19 novembre dernier. Le patron de la NBA, David Stern, a voulu réagir et a donc puni les joueurs par de lourdes sanctions : La saison est finie pour Ron Artest. S. Jackson, J. O’Neal et B. Wallace, quant à eux, devront se contenter d’applaudir leurs coéquipiers depuis les tribunes pendant, respectivement, trente, vingt-cinq et six matchs. Espérons que ces sanctions, sans précédent dans l’histoire de la Ligue, sauront décourager les plus téméraires...
Adrien V.H. Crédit photos : ESPN.com
Noir sur Blanc n°2 – Mars 2005 – Lycée Condorcet – Paris (75) – Académie de Paris
IX – Nouveaux Médias
Bienvenue sur la planète blog ! Les journaux initient leurs lecteurs aux secrets de cette contagion fulgurante. Quant au piratage : prudence !
1 – Blogs
(Version intégrale du texte figurant dans l’édition papier)
Bloggeurs, bloggeuses
Nous avons évoqué, dans l’édition du premier numéro, la prise de parole. Car bien nous les techniciens, ingénieurs scientifiques, chercheurs de demain, et s’il faut commencer dans la vie active c’est bien maintenant. Même à petite échelle.
Le développement actuel du numérique et de l’Internet amène à un niveau où tout le monde peut facilement créer sur Internet un lieu de rencontre, de discussions, d’expression ou tout simplement un journal personnel. On peut prendre l’exemple du blog qui devient un outil de plus en plus présent pour justement permettre la libre expression. Beaucoup des sites web ont intégré le blog pour permettre aux bloggeurs d’écrire sur n’importe quel sujet, laissant libres les commentaires des lecteurs… Ouverture d’expression, oui ! Le principe du blog consiste en ce qu’une personne crée un petit site web sur lequel elle pourra tenir un journal. Cela peut être le blog d’une expérience, d’un récit journalier, d’un voyage. Ce blog est mis en libre accès sur la toile pour diffuser une expérience et laisser aux lecteurs la liberté de réagir.
Tout cela est bien beau. Cette liberté et cette prise de communication. Mais cela doit se faire dans la règle primordiale du respect d’autrui. Un élève du lycée a été contraint de fermer le blog de sa classe car il était devenu rapidement un lieu de polémique où tout le monde s’insultait. L’ampleur était telle qu’il devenait impossible de contrôler tous les messages. Il y a quelques années, il y eut une manifestation hors norme. Une personne avait posté un message sur un forum attaquant moralement une autre qui, par la suite avait porté plainte. Dans cette histoire, ce n’est pas la personne qui a posté le message qui est fautive, mais le propriétaire du forum. C’est pour cette raison qu’une majorité des forums s’était mise en berne pour manifester son soutien aux côtés du propriétaire. C’est pour cela que si vous souhaitez ouvrir un espace de communication entre élèves, nous vous recommandons d’envisager les dérives et les déboires. Le CJF prône en tout premier lieu cette prise de communication, mais cela ne peut se faire sans le respect d’autrui.
L’équipe de rédaction
Campus JF n°2 – Mars 2005 – Lycée Jules-Ferry – Cannes (06) – Académie de Nice
(Version intégrale du texte figurant dans l’édition papier)
Blogs : intox ou info ?
Le blog (prononcer «bloggueu») est un site web (payant ou gratuit) personnel composé de notes que l’utilisateur publie au gré de ses envies et que l’on peut commenter facilement.
Les blogs, encore un mot anglais qui atterrit dans la langue française, encore un mot dont l’on ne connaît pas le sens, mais sur lequel on pose une signification approximative, QUE NENNI !! Aujourd’hui, vu le nombre grandissant de blocs, nous pouvons nous demander si c’est un effet de masse ou une passion journalistique «collective». Tous ces blogs se divisent en deux grandes parties : les blogs de loisir et ceux d’information.
Les blogs de loisir ont pour but de faire partager des photos, des souvenirs. Ils permettent de communiquer, d’archiver des instants de vie. On rencontre le plus souvent des blogs «journaux intimes» qui étalent la vie de leurs créateurs, c’est le blog fashion pour les non-initiés. Si l’on cherche bien, on peut aussi trouver des blogs d’artistes, dessinateurs de BD comme celui de Frantico : un humour décalé et sans concession, qui ne laissera personne de marbre. La prise de recul de l’artiste par rapport à sa «misérable» vie et ses dessins simplifiés et rigolos font de ce bloc un de mes préférés.
On peut aussi visiter des blogs humoristiques comme Agapi. On y trouve des blagues qui feraient concurrence à celles de Carambar© et nous livre ses dérapages journaliers.
Passons maintenant aux blogs d’information. Pour commencer, parlons de la tendance qui a fait trembler la politique française : le vrai blog d’«al1juP» Alain = alun = al1 ; Juppé : juP) et celui de François Hollande. Mais en cherchant bien, vous pourriez aussi trouver le vrai/faux blog (la question reste entière) de notre Chirac international.
Pour rester plus ou moins dans le domaine de la politique, nous vous présentons LE blog nécessaire à nos très chères réincarnations du Che (Dieu seul sait comme j’en apprécie certaines… mais revenons à nos mout…-blogs) voici le seul, l’unique, le vrai : le blog qui vous tient au courant des prochaines manifs à faire et un compte-rendu des manifs précédentes. Il existe aussi des blogs d’information générale sur les nouveaux médias, des blogothèques qui recensent les nouveaux programmes, les sorties des jeux vidéos et qui servent parfois de bande de données sonores.
Bourdil Mathieu, Manacorna Meklissa et Plochut Agathe, de 1r’eL1
L’Apostrophe : version Coudon N°7 – Mai 2005 – Lycée Le Coudon – La Garde (83) – Académie de Nice
(Version intégrale du texte figurant dans l’édition papier)
Les skyblogs : contre
Il y a une chose, sur ce qu’on appelle la «toile», qui est une véritable torture, que ce soit pour les yeux ou les neurones… j’ai nommé : le skyblog ! Ah, j’entends des protestations, là-bas, au fond de la salle… laissez-moi m’expliquer, avant de me prendre pour un fou (les génies ont toujours été pris pour des fous…).
Bon. Pour ceux qui n’auraient pas accès au web – et donc la chance de ne pas voir ces… horreurs – sachez que les skyblogs sont des sortes d’albums photo virtuels, la plupart du temps créés par des adolescentFrances. Et c’est là qu’est le problème : ces jeunes (qui sont, je ne vous le cacherai pas, en majorité des filles) ont la fâcheuse manie d’écrire en SMS – ou «langage texto». Bon, si ça ne s’en tenait qu’à cela, je pense que ça passerait encore… mais non ! Tous les trois mots, on a droit à un «lol» (Laughing Out Lout : Mort De Rire) ou justement à ce «mdr». Ce qui donne, dans la colonne de présentation du blog : «sit llol alor voila vs et sur mon blog mdr !!!». Le tout le plus souvent accompagné d’une photo qui met bien en avant la créatrice dudit skyblog.
Ensuite, les photos. Elles sont classées en trois catégories : les copines, les copains, et les stars.
Commençons par les copines. La créatrice du blog est très attachée à ses copines. Mais puisqu’elle n’est pas concernée, elle n’hésite pas, parfois, à afficher des photos sur lesquelles ses amies (qui ne le seront plus après ça, hi hi hi) se ridiculisent.
Bref. À côté de ces photos, on a droit à un commentaire. Horreur. Enfer et damnation. Sacrebleu. **** de ****. Du SMS, encore, partout, et toujours ces «lol» et «mdr». Mais là, c’est pire : on peut lire des «jvs ador mé choupinet !!!! lol !!!!» ou des «jvs M lé fi vs ét tt pr moâ !!! mdr !!!». Et c’est comme ça partout, sous des formes différentes…
Ensuite, les photos de copains : pareil que pour les filles, sauf que les garçons ont plus tendance à devenir dingues et frimer en voyant un appareil photo. Mais les commentaires sont quasi identiques…
Puis les stars. Ici, on a deux catégories : les photos de groupes de musique, et les photos d’acteurs.
Pour les photos de groupes, rien de spécial, cela permet juste à la créatrice de parler une nouvelle fois d’elle, en affirmant ses goûts (ah, l’adolescence…). Les photos d’acteurs, sont, quant à elles, de superbes représentations d’amours platoniques : on a droit à des commentaires tels que : «il é tro bô ce gar c le + bo du mond c mon futur mari !! mdr !! lol !! mdr !!!» ou encore «ce ga la yé trop supR lé mec vs avé D progré a fR !!!mdr !!!».
Ce qui montre bien que les filles n’ont pas changé : elles se raccrochent toujours à des rêves qu’elles ne pourront jamais assouvir…
Voilà ce qu’est un skyblog. Et si vous ne me croyez pas, demandez l’adresse du sien à l’une de vos amies (l’une d’entre elles en a forcément un) et vous risquez fort d’être surpris…
Paul, inc.
N°16 – Mai 2005 – Lycée privé Sacré-Cœur – Tourcoing (59) – Académie de Lille
2 – Téléchargement
(Version intégrale du texte figurant dans l’édition papier)
Comment détecter les fraudeurs ?
Les sociétés plaignantes utilisent trois manières pour identifier ces téléchargements illégaux. Par exemple, elles surveillent les réseaux de téléchargement comme KAZAA et note les adresses IP*. Elles regroupent aussi des informations d’autres fichiers trouvés sur le web ou sur des forums de discussion. Enfin, elles demandent au fournisseur d’accès de dévoiler l’identité de son subordonné en infraction.
Musset Planet N°13 – Janvier 2005 – Villeurbanne (69) – Académie de Lyon
(Texte figurant uniquement dans l’édition électronique)
Crise du disque
Qui a dit crise du disque ?
Depuis la démocratisation du téléchargement de musique par Internet via des serveurs peer to peer (P2P : Kazaa, E-mule), il paraîtrait que l’industrie du disque est en crise. Les «jeunes artistes» ont du mal à percer, les ventes auraient considérablement baissé, etc.
Or une enquête publiée dans le New York Times datant du 21 novembre 2004 démontre que le terme de «crise» est inapproprié.
D’après le National Bureau of Economic Research, sur 10 titres téléchargés, on pouvait estimer que 1 ou 2 étaient des ventes perdues ; c’est-à-dire qui représentaient un manque à gagner pour le label, par exemple beaucoup d’entre vous ont certainement dû télécharger Dragoesta din tei, mais personne ne l’a acheté (enfin sinon ils doivent se cacher !!).
Cette étude montre aussi que les étudiants américains adeptes du téléchargement ne dépenseraient pas plus de 8,8 $ (à peu près la même chose en euros) pour les CD qu’ils téléchargent, soit bien en dessous du prix d’un album.
Mais l’industrie du disque a en quelque sorte organisé elle-même sa «crise». Pour expliquer cela, il faut faire un retour en arrière, il y a dix/quinze ans environ, quand on utilisait encore Dos et que Cobain était encore vivant. Lorsque le CD a remplacé le vinyl. À l’époque le prix élevé des disques s’expliquait par le coût de fabrication, quand le CD s’est imposé comme support, alors que sa fabrication coûtait quelques centimes, l’industrie du disque a gardé les mêmes prix.
Aujourd’hui pour parer aux téléchargements, les sites de ventes de titres légaux se multiplient, bien que le coût reste élevé. La firme Jupiter Research s’attend à ce que les ventes via Internet atteignent 270 millions de $ aux États-Unis, soit plus du double qu’en 2003.
Donc les majors semblent s’en sortir quand même.
Cependant accuser le P2P de tous les maux serait une erreur. Par exemple le titre Lose yourself d’Eminem fut l’un des plus téléchargés, et ça n’a pas empêché à l’album 8 mile d’où le titre est extrait, d’être le 2e des charts. D’autre part pour le 1er semestre 2004 les ventes d’albums ont augmenté de 10,2 %, bien que les ventes de disques aient diminué dans le monde de 24 % de 1999 à 2003, alors qu’en France les ventes ont dépassé celles des années 70 ou 80.
Le Parloir N°14 – Avril 2005 – Lycée Fénelon – Paris (75) – Académie de Paris
(Texte figurant uniquement dans l’édition électronique)
Coup de gueule : piratage musical vs redevance
L’ADAMI, société qui gère les droits des artistes, dans sa campagne de sensibilisation (visible notamment dans le programme des Transmusicales) rappelle que le téléchargement illégal de musique ne rémunère pas les artistes. Jusque-là on ne peut qu’être d’accord avec eux, mais ce qui vient ensuite est plus difficile à accepter. Elle propose de mettre en place une redevance appliquée sur le prix payé par les internautes sur leur forfait Internet. On peut déjà se demander à quel tarif devrait-on fixer cette redevance alors que le prix mensuel des plus gros forfaits ADSL pour le grand public ne dépasse pas le prix de 2 albums (= 30 euros) et que le nombre d’albums pouvant être téléchargé en un mois grâce à cet accès est astronomique (+ de 10 000 albums). Il paraît donc utopique de fixer une redevance qui puisse rétribuer tous les artistes convenablement. D’autant plus que cette redevance légaliserait, de fait, officieusement du moins (comme pour la taxe Bruin-Buisson sur les CD), le téléchargement de musique sans disposer des droits d’auteurs. Sans oublier non plus que certaines personnes n’utilisent pas Internet pour télécharger de la musique. Mais parler uniquement d’artistes-musiciens serait oublier les artistes dans leur ensemble car même si on parle peu de piratage pour les films, ils en sont aussi victimes (qui n’a pas déjà entendu parler des films DiVX copiés sur un simple CD ?). Mais imposer cette taxe reviendrait aussi à discréditer les initiatives de ventes de musique en ligne. C’est je pense pour toutes ces raisons que la proposition de l’ADAMI n’est pas viable. Les artistes méritent d’être payés mais les consommateurs doivent être respectés.
Antoine Conort
La Plume d’Hermès N°6 – Décembre 2004 – Lycée-collège Sainte-Geneviève – Rennes (35) – Académie de Rennes
(Texte figurant uniquement dans l’édition électronique)
Le piratage informatique
Aujourd’hui l’industrie du disque est en crise partout dans le monde. Quelles sont les raisons qui poussent beaucoup de jeunes (et moins jeunes) à télécharger la musique ou les films ?
Nous employons des méthodes telles que le téléchargement parce que c’est simple à faire et cela évite que nous dépensions de l’argent à acheter : Cd, Dvd ou jeux vidéos. De toute manière s’il fallait acheter nous n’aurions jamais pu avoir autant de morceaux que nous en avons grâce au piratage.
Par ailleurs certains produits sont introuvables en Guadeloupe et c’est un moyen très facile pour nous de les avoir. Et puis quand il y a un seul morceau qui nous plaît dans l’album, cela nous oblige à acheter un CD très cher alors qu’on n’écoute pas les autres chansons. Cependant nous essayons de nous montrer solidaires envers les artistes locaux en achetant leurs albums ou leurs singles. Il faut aussi dire que certains utilisent le téléchargement comme moyen de gagner de l’argent ; ils vendent des albums qu’ils ont eux-mêmes gravés et cela n’est pas acceptable.
Nous savons que le piratage n’est pas légal, que nous ne devrions pas nous adonner à ce genre de pratique punie par la loi (peine de prise et amende) mais s’il y avait une politique de solidarité envers les jeunes qui n’ont pas beaucoup de moyens financiers, cela n’aurait jamais pris une telle ampleur car ce n’est dans l’intérêt de personne que les maisons de disques et les artistes disparaissent.
Nadia, Cynthia, Jennifer, Gilbert, Olivier, Mickaël, T.VAM
Palabre – Lycée Boc-Calmet – Pointe-à-Pitre (99) – Académie de Guadeloupe
(Texte figurant dans l’édition papier)
Boîte à Musique – Le téléchargement sur Internet ou peer-to-peer
Chaque jour plusieurs millions de Français téléchargent illégalement, via Internet, morceaux de musiques et films. Cette pratique de plus en plus courante s’appelle le peer-to-peer. Alors que l’industrie du disque voit ses ventes chuter : -13,6 % de ventes pour le premier trimestre 2004 (source du Snep : Syndicat national de l’édition phonographique) et que les menaces de poursuites augmentent : les internautes continuent encore et toujours plus de télécharger.
Parce qu’à vrai dire, pourquoi télécharger légalement sur un site payant alors qu’on peut le faire illégalement sur un site non-payant ? (Dans la même logique pourquoi acheter un Cd alors qu’on peut s’enfuir en courant avec !?!)
Lycéenne 1re pour-contre :
Pour : car il faut être réaliste, on est fauché et je pense qu’on peut se permettre de télécharger des groupes américains (non je n’ai rien contre les Américains) car c’est pas les groupes qui perdent du pognon mais la boîte de prod !
Contre : dans le cas où l’on télécharge des petits groupes français bien sympathoches qui s’autoproduisent et qui vendent leurs Cd pour 12 euros et qu’on peut aller voir en concert au prix d’une consommation dans un bar. C’est je pense même que sur un niveau esthétique, c’est plus chouette d’avoir un Cd original.
Chloé 1re pour :
Je suis pour s’il y a une réglementation : payer que la musique et pas des intermédiaires des frais des Cd et des revendeurs.
Miguel 1re pour :
Je pense que le téléchargement c’est bien, mais je comprends que certains artistes ne soient pas contents de ce qui se font voler sur Internet. Mais en même temps on ne sait pas s’ils font ça pour l’argent ou pour que les gens écoutent leur musique. En clair, moi je pense que c’est bien car ça diffuse la musique mais que les artistes qui s’y opposent ne pensent qu’au fric !
Miss Lilli d’Auxigny
Babylone Cosmo – Lycée Alain-Fournier – Bourges (18) – Académie d’Orléans-Tours.
(Texte figurant uniquement dans l’édition électronique)
Piratage sur le Net
«Allez vous faire foutre, en passant par la case prison si nécessaire.»
Voici le message de campagne et d’affichage du Snep (Syndicat national de l’édition phonographique derrière lequel on trouve, entre autres, Universal, Sony…) adressé à tous les adeptes du MP3. Difficile de passer à côté, non ? Cette campagne de presse sert de dernière mise en garde avant la mise en exécution des menaces.
Quelles menaces ? Je suis menacé ? Mais qu’est-ce que j’ai fait ?
Ça t’est sûrement déjà arrivé de télécharger de la musique, des films ou d’avoir des CD gravés… Oui ? Eh bien, tu fais donc partie des millions de pirates présents en France et dans le monde entier !
Alors bien sûr tu vas me dire que les CD ou les DVD sont trop chers maintenant et qu’en plus c’est plus rapide de les télécharger. Et puis, en voyant que le nombre de fournisseurs d’accès à Internet va doubler en France en 2004, passant de 3 millions à 6 millions et que pour vendre leurs produits, AOL, Wanadoo, Free (…) n’hésitent pas à mettre en avant la possibilité de télécharger musique et vidéos sans limites, on a de quoi se poser des questions, non ? Alors où est le problème ?
Le problème, c’est que les téléchargements gratuits concurrencent fortement les CD ou DVD mis en vente, ou encore les sites de téléchargements payants. Ils menacent donc l’industrie du disque et font chuter les ventes (en 2003 une baisse de 14,6 % qui s’est même accentuée fortement au cours du premier trimestre 2004). C’est ce constat qui pousse à interdire les téléchargements.
Le Snep et la SCPP (société civile des producteurs phonographiques) ont ainsi engagé 50 actions en justice contre des internautes français. Si tu te fais attraper, sache que tu es passible de 3 ans de prison et 300 000 euros d’amende. De quoi faire réfléchir, non ?
Même sans rentrer dans ces arguments commerciaux, est-ce une bonne chose d’avoir cette source de musique disponible gratuitement et en abondance ? Est-ce qu’on ne risque pas de rentrer plus dans une logique de consommation «boulimique» que dans une optique de plaisir à écouter de la musique ?
Le Fruit des Fendus N°29 – Octobre 2004 – Lycée Michelet – Marseille (13) – Académie d’Aix-Marseille
(Texte figurant uniquement dans l’édition électronique)
Sur un air de gestapo
La loi est un petit garçon penché sur la fourmilière qu’est Internet, écrasant au hasard quelques malheureuses fourmis internautes avec son bâton de gendarme.
On frappe à ta porte, tu ouvres. Surprise : PERQUISITION ! Désigné pour l’exemple ! Trois gendarmes rentrent chez toi, mandat à la main. Direction ton ordinateur et ta médiathèque. Ils embarquent tout. Tu te retrouves juste avec une convocation à la main et le risque maximum d’une amende de 300 000 euros et 3 ans de prison. 50 internautes désignés au hasard parmi les 7 millions enfreignant la loi, ont vécu cette histoire pour effrayer les autres.
Vous voilà traqués au même titre qu’un fumeur de joints… Dans les deux cas, vous vous faites plaisir mais la loi est là pour empêcher cette infamie… Vous imaginez un peuple heureux qui vivrait au moindre coût ? Quelle horreur pour la société ! On nous prend de plus en plus pour du bétail acheteur et pourtant notre pouvoir d’achat se fait plaisir en faisant du saut à l’élastique : ça monte et ça descend mais ça finit toujours en bas. Nous avions enfin trouvé un moyen de nous faire plaisir sans nous ruiner, un ordi et Internet suffisent pour écouter presque toutes les musiques. Bien sûr, on peut dire «il existe des sites payants et légaux», mais ces sites ne comportent que 30 000 à 1 million de titres, à environ 2 euros le titre. Maintenant, faites un calcul tout simple : un album = 20 titres, prix moyen d’un album : 20 euros.
20 titres sur Internet : 20 euros. Eh oui, cela revient au même, il vous a fallu payer le CD et vous n’avez pas la jaquette… Vous y voyez un avantage vous ? Il y a quand même 500 000 internautes qui ont choisi cette solution, incompatible avec certains ordi et lecteur MP3.
Je ne dis pas que télécharger tout ce qui existe gratuitement est la meilleure solution car les nouveaux groupes et jeunes indépendants ne pourraient jamais survivre. Seuls les anciens pleins de fric subsisteraient. Et à long terme, le monde de la musique s’effondrerait. Je vous rappelle qu’en 3 ans, la vente des disques a chuté de 35 %, c’est d’ailleurs pour cela que la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques, 700 maisons de disques) a déposé plainte contre X pour téléchargement et mise à disposition illégale de musique sur Internet.
Pour finir, voici quelques chiffres : 36 % des 15-19 ans et 29 % des 20-29 ans téléchargent de la musique sur Internet… Alors autant venir avec quelques paniers à salade devant le lycée et ramasser le tiers de ses occupants.
Night Angel
Dis-leur ! N°12 – Décembre 2004 – Lycée Blaise-pascal – Brie-Comte-Robert (77) – Académie de Créteil
X – Vie perso
1 – Famille
Inceste, abandon paternel, famile d’accueil, grossesse précoce :
le journal devient le réceptacle de non-dits. Et le début d’un partage.
(Version intégrale du texte figurant dans l’édition papier)
My life
« Lachez-moi, foutez-moi la paix, laissez-moi vivre ma vie et arrêtez de me dicter ce que je dois faire, j’ai plus quatre ans, j’aimerais bien être autonome et prendre ma vie en main. Et puis arrêtez de me considérer comme une conne, c’est énervant et ça alimente ma rancœur envers votre système que vous définissez « pour le bien de l’enfant ». Ne me faites pas croire qu’en baladant un enfant de famille en famille, un mois dans l’une, un mois dans l’autre, vous contribuez au bien-être de l’enfant. Je peux vous assurer que NON !! Et en plus de ça, vous voulez me faire croire que vous me comprenez… Quoi de plus révoltant pour moi que d’entendre « on te comprend, tu sais » ! Si vous me comprenez si bien, pourquoi me faites-vous tant de mal ? Est-il normal d’arracher un enfant d’une famille dans la quelle il est resté cinq ans, pour quelque raison que ce soit et de façon brutale ? En deux jours, je devais accepter de ne plus voir mes amis, de quitter les personnes avec qui j’avais partagé cinq années de mon adolescence, période où tout deivent difficile à comprendre. J’ai souffert, je l’avoue, mais c’est mon côté « cœur » qui ressort de tout ça.
Malgré cette souffrance qui me rongeait, je me suis attachée à eux et ce sont les larmes et un mal plus fort que ce que j’ai pu éprouver durant ces années qui m’envahirent le jour où l’on s’est séparés.
Mais après tout, ce qui est normal pour moi ne l’est peut-être pas pour vous. Je ne peux pas vous en vouloir, ma conception des choses est loin d’être la meilleure, je vous l’accorde. Mais essayez, je dis bien ESSAYEZ, au moins une fois, de vous mettre à ma place, à cette place où l’on subit, à cette place où l’envie de crier plus fort que tout vient comme une envie de pisser, à cette place où être acteur de sa vie ne rime à rien.
Mais bon, à force de subir on s’habitue. Je ne sais pas qui a dit ça : « on s’habitue à tout », mais il a bien raison, on se fait même à ce qui nous fait profondément chi.. C’est pour dire, on est vraiment tous des brèles. Le pire dans tout ça, c’est que vous me reprochez de ne pas me prendre en charge, de compter trop sur vous. Mais comment puis-je faire autrement ? Vous n’avez fait que me contenir dans un cocon pendant 17 ans et vous me demandez de le quitter du jour au lendemain. C’est comme si vous disiez à un fumeur qui fume trois paquets par jour d’arrêter comme s’il n’avait jamais fumé de sa vie. Il vous répondra que c’est impossible. Moi je ne peux pas vous le dire car c’est vous qui avez le contrôle de ma vie et c’est ce qui fait la différence entre un fumeur et moi. Bref, vous me demandez de m’exprimer, c’est ce que j’ai fait, bien que ce soit l’avis d’une jeune qui ne comprend rien à la vie, qui émet un jugement sans réellement prendre du recul. »
Voilà ce que je dirais si j’avais en face de moi l’un de ces nombreux éducateurs qui me font la morale alors qu’ils ne sont même pas en accord avec ce qu’ils disent.
Bien plus que la colère à présent, c’est de la pitié que j’éprouve à leur égard.
Pour tous ceux qui se foutent de ce que je peux raconter ou éprouver, allez vois à la page suivante, il y aura peut-être votre bonheur. Pour les autres, je vous remercie de votre ouverture d’esprit.
Yoruba
Dis leur ! n°10 – Février 2005 – Lycée Blaise Pascal – Brie Compte Robert (77) – Académie de Créteil
(Texte figurant dans l’édition papier)
Sara
Sara avait huit ans,
Elle n’était qu’une enfant.
Et son regard d’enfance,
Si rempli d’innocence,
Regardait le monde,
Cette terre féconde,
La nature merveilleuse,
Tout la rendait heureuse !
Et tant de joies futures,
S’offraient à son âme pure…
Mais pourquoi chaque nuit
Elle fait des rêves gris,
Et durant son sommeil,
Espérant le réveil,
Elle ne fait que gémir,
Elle ne pense qu’à mourir.
Qu’est-ce qui la trouble tant,
Cette merveilleuse enfant ?
Quand elle entend son père,
De tout cœur elle espère,
Qu’il ne la verra pas.
Elle espère qu’un jour
S’arretera cet amour,
Et elle souhaite sa mort,
Elle l’espère si fort.
Elle se sent si coupable,
Même parfois incapable.
Elle se dit que c’est vrai,
Tout ce qu’on lui disait,
On choisit ses amis,
On peut choisir sa vie,
Mais jamais sa famille.
Elle envie toutes les filles,
Celles aimées par leur mère,
Pas violées par leur père.
Sara elle a vingt ans
Elle n’est plus une enfant.
Elle a pu s’en sortir,
Elle a réussi à rire.
Mais il reste une peur,
Bien ancrée dans son cœur
Qui ne mourra jamais,
Qui l’a traumatisée.
Estelle.
L’Innommable n°31 – Mai-juin 2005 – Lycée Camille Vernet – Valence (26) – Académie de Grenoble
(Version intégrale du texte figurant dans l’édition papier)
Un père
Certains d’entre vous, peut-être comme moi, ne savent plus ce que le mot père peut représenter dans la vie d’un adolescent. Sûrement pour différentes raisons, vous n’avez plus de contact avec votre père, soit parce qu’il est parti, soit parce que vous êtes fâchés. C’est sur ces différentes situations que je vais m’axer.
Certaines personnes n’ont aucune idée de la chance qu’ils ont d’avoir une famille soudée, où chaque membre est encore présent. Car un jour, lorsqu’un petit garçon rentre chez lui, et qu’il trouve un mot sur la table au lieu de retrouver, comme il le pensait, son père dans une pièce de la maison, c’eest destructeur pour ce jeune adolescent. Je pense surtout aux garçons car ils ont besoin de trouver chez un homme un modèle masculin.
En effet, c’est enfant et adolescent que l’on se fait ses idées de la vie et que l’on construit une identité. Que pensez-vous que ce pré-adolescent se fera comme idée après l’événement terrible qu’il vient de subir ? (je dis subir, car ce n’est en aucun cas de sa faute). Comment pensez-vous qu’il réagira après avoir entendu de la bouche de son père que c’est à cause de lui et du reste de la famille, qu’il a échoué dans sa vie de famille ?
Cet enfant se sentira coupable de la douleur de la famille car il ne comprendra pas les paroles de son père (et n’essayera pas de les comprendre). Il pensera que l’amour éternel n’existe pas puique celui de ses parents fut un écchec. Il en voudra forcément un bon moment à ce père, qui après plusieurs années de présence dans sa vie, la déserte sans même pouvoir affronter le regard de sa famille. Il en voudra peut-être au monde entier d’être né mais il éprouvera surtout une plus grande rancœur envers le sexe masculin.
Voilà comment cela est perçu par l’œil d’un préadolescent ou même d’un adolescent. Moi je suis adolescente, et je pense que ce père qui est le mien fait souffrir ce petit garçon qui est mon petit frère. Moi, j’essaie de lui expliquer que ce modèle n’est pas le bon, et c’est ce que je vous encourage à faire. Si j’ai écrit cet artcile, c’est pour aider certaine personne à faire face à cette épreuve, et vous conseiller d’aider bien sûr la personne adulte qui est restée, mais surtout les jeunes adolescents ou enfants de la famille, car dans 70% des cas, si on ne nous contredit pas, ou si on ne nous explique pas ce qui est bien ou non, on reproduit ce que nous voyons se passer dans notre famille ou dans notre entourage. Le changement est certes difficile, mais il n’est pas insurmontable. Il faut savoir surmonter nos craintes, nos chagrins , nos douleurs, en bref les coups durs obligatoires de la vie. N’hésitez pas à me répondre, ou à m’écrire au journal si ces questions vous touchent de près ou de loin. J’essaierai d’y répondre au mieux.
Ricola !!
La mèche n°1 – Janvier 2005 – Lycée Uruguay-France – Avon (77) – Académie de Créteil
(Version intégrale du texte figurant dans l’édition papier)
Un bébé : le symbole de l’amour
A l’occasion de la Saint-Valentin, nous avons choisi de parler des bébé, car beaucoup de jeunes filles du LP sont devenues mères, et pour ces mamans, leur bébé est le symbole de l’Amour.
Nous leur avons distribué un questionnaire, mais selon la volonté des personnes interrogées, nous ne divulguerons aucun nom.
A la question : « Ta grossesse était-elle désirée ? »
Certaines nous disent que c’était une grossesse désirée et d’autres que ça ne l’était pas.
Etais-tu prêt(e) à être mère ou père ?
- Au début, lorsque j’ai su que j’étais enceinte, j’étais très embarrassée, mais après j’ai accepté. On peut dire que je n’étais pas prête.
- J’étais prête à petre mère.
- Au début, je n’étais pas prêt à être père, mais aujourd’hui, je l’assume et je suis prêt.
- Mon copain et moi étions prêts à devenir parents.
- J’étais prête à assumer et à être mère de famille.
- Moi, je n’étais pas prête à être mère, par contre mon mari l’étais déjà.
- J’étais prête à être mère, car je me suis déjà fait à l’idée d’être mère ; mais ce la est très difficile. J’assume de toute façon mon rôle de mère. Si j’ai voulu être mère maintenant, c’est pour pouvoir bien élever mon enfant, lui donner une bonne éducatio, mais surtout, lui montrer mon amour de mère.
T’en sors-tu avec l’éducation de ton enfant et ta scolarité ?
- Le papa manque de sommeil, mais il tient le coup. C’est la maman qui gère tout et elle ne va plus à l’école depuis un certain temps. Elle est très courageuse.
- Au début, j’étais très fatiguée, mais par la suite, je me suis rattrapée dans tous mes cours et je me félicite.
- Au début, ce n’était pas évident. M’occuper de mon enfant et de ma scolarité en même temps, n’est pas chose facile. Mais au fil du temps, je m’en sors avec l’aide de mon mari.
- Je m’en sors un peu avec l’éducation de mon enfant, car elle n’a que 3 semaines, mais pour ma scolarité c’est très difficile ; car je suis perdue dans mes cours, mais je m’efforce de réussir. Je le fais pour mon bébé, son père et aussi pour moi.
- ça va, je m’en sors !
Y a-t-il un soutien de ta famille ou/et belle-famille ?
- Oui, il y avait un soutien de ma famille. Et je remercie beaucoup ma mère qui était là pour me soutenit dans les moments difficiles.
- Oui, beaucoup de soutien de nos familles proches et éloignées. Car sans elles, nous ne serions pas là aujourd’hui.
- Durant ma grossesse, je n’ai eu aucun soutien de ma belle-famille ; mais heureusement que ma maman me soutenait toujours pas téléphone. J’aimerais remercier l’infirmière et l’Assistante sociale du LP de m’avoir aidée pendant ma grossesse.
- Oui. Heureusement que ma famille et mon mari me soutiennent beaucoup. Mais la personne que j’apprécie énormément c’est ma mère. Car elle m’a toujours aidée dans ma grossesse.
- Oui. Mon Tane m’aide beaucoup, financièrement, dans l’éducation de notre enfant et surtout, dans son rôle de père. Je suis heureuse qu’il soit là pour moi, et aussi pour notre petite fille.
- Mes parents me soutiennent tout le temps et m’encouragent dans mon rôle de mère. Ma belle-famille est toujours avec bébé.
Conseils
Soyez vigilantes ! Etre mère et à la fois étudiante n’est pas chose facile.
Aimez votre enfant malgré les difficultés. Mais, battez-vous toujours pour votre enfant ; car un enfant c’est sacré et personne ne pourra détruire l’amour d’une mère pour son enfant.
J’aimerais lancer un message aux jeunes. D’après mon expérience, il vaut mieux attendre après les études pour avoir un enfant. Mais si vous le désirez tellement, alors bon courage !
Sinon prenez des précautions. Ne prenez pas ça à la légère. Ce n’est pas facile de gérer deux choses à la fois. Faites un bon choix et réflechissez bien sous peine de le regretter. Pensez-y et soyez vigilant(e)s.
Aux futurs pères : ne laissez jamais votre femme s’occuper toute seule des enfants, vous en êtes autant responsables qu’elle.
Et aux futures mères : élever un enfant c’est merveilleux ! Donc, ne vous plaignez pas !
Soyez sûres, prêtes, courageuses mais surtout patientes.
Un enfant c’est merveilleux, mais soyez prêt(e)s à assumer une grande responsabilité comme celle-là.
Ve’a LP n°11 – Février 2005 – Lycée professionnel d’Uturoa, Polynésie Française
2 – Autres sujets
(Sous rubrique figurant uniquement dans la version électronique)
(Texte figurant uniquement dans l’édition électronique)
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