Annexes budgétairesCoût total des dépenses fiscales
Présentation par action des crédits consommés
Trois missions sont dévolues aux établissements d’enseignement supérieur sur le programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » : la production des connaissances, leur transmission et la diffusion de la culture scientifique. En premier lieu, il s’agit d’apporter au plus grand nombre d’étudiants des connaissances et une qualification élevées et reconnues sur le plan international, dont dépendront le niveau et la qualité de vie de nos concitoyens. Il s’agit également de former les cadres de la Nation. Ainsi, en 2007, 2 228 188 étudiants sont inscrits dans l’enseignement supérieur en France et 80 % des bacheliers qui entrent dans l’enseignement supérieur en sortent avec un diplôme. Globalement, la France compte 42 % de diplômés du supérieur dans les générations des 25-34 ans. Le financement de l’enseignement supérieur est très majoritairement public (81,3 %). En deuxième lieu, ce programme vise, par la formation à la recherche ainsi que par la recherche et en imbrication étroite avec les organismes de recherche relevant du programme 172 « recherches scientifiques et technologiques disciplinaires », à la constitution d’un pôle de référence de recherche scientifique et technologique français de niveau mondial. En 2007, 3 107 équipes de recherche universitaires ont été reconnues dans le cadre des contrats quadriennaux : soit par l’État seul (1 679 équipes), soit conjointement par l’État et les organismes de recherche lorsque les équipes sont mixtes. L’ensemble de ces équipes regroupe 43 366 enseignants-chercheurs ainsi que 14 597 chercheurs soutenus par 20 515 personnels ITA et IATOS et encadrant plus de 85 000 doctorants dont près de 12 000 allocataires de recherche. En troisième lieu, les établissements ont un rôle important à jouer dans la diffusion de la culture scientifique à destination d’un public de spécialistes et de non spécialistes par la diffusion de leurs travaux, la conservation et la valorisation des collections scientifiques. Opérateurs Les principaux opérateurs de ce programme sont les établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) et certains établissements publics administratifs, autonomes ou rattachés : les établissements universitaires, les écoles d’ingénieurs indépendantes sous tutelle du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et les IEP, ainsi que les ENS, les écoles françaises à l’étranger, les observatoires de Paris et de Nice et les grands établissements. Les pôles universitaires et les chancelleries constituent essentiellement les opérateurs secondaires. Pilotage L’outil principal de pilotage repose sur les contrats quadriennaux d’objectifs passés entre l’État et ses opérateurs. Ils précisent les objectifs et les engagements de chacune des parties. Des indicateurs associés permettent d’en suivre la réalisation. La loi LRU du 10 août 2007 redéfinit la relation entre la tutelle et les établissements d’enseignement supérieur en réaffirmant la place centrale du contrat. Elle en fait le principe unique d’organisation des rapports entre l’État et ses opérateurs. La mise en place de l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (AERES), autorité administrative indépendante, donne sens et légitimité à cette nouvelle relation. Les moyens alloués aux établissements dépendront ainsi pour une part des résultats obtenus au cours de l’exécution du précédent contrat. Le responsable du programme est le directeur général de l’enseignement supérieur. Actions
Le programme est structuré en quinze actions. Les trois premières déclinent la nouvelle architecture des formations dans le cadre de la construction de l’espace européen de l’enseignement supérieur. Un chantier majeur est conduit depuis 2008, pour lutter contre l’échec en 1er cycle (action Licence). Les actions de la recherche universitaire correspondent aux actions «miroir» du programme «Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires» (programme 172). Deux actions spécifiques concernent les bibliothèques et la diffusion des savoirs. Une action transversale porte sur l’immobilier (constructions, équipement, maintenance, sécurisation, entretien et fonctionnement courant des bâtiments). Une action support regroupe le pilotage, l’animation du système universitaire et la coopération internationale. Une action concerne le privé (établissements d’enseignement supérieur privés). LES ACTIONS DE FORMATION Environ la moitié d’une génération accède à l’enseignement supérieur. A la rentrée 2007, 2 228 188 étudiants étaient inscrits dont 1 729 102 dans des formations publiques relevant des ministères de l’éducation nationale, et de l’enseignement supérieur et de la recherche. Parmi ces derniers 1 515 960 étudiants relèvent de ce programme, les sections de techniciens supérieurs (147 305 étudiants) et les classes préparatoires aux grandes écoles (65 837 étudiants) étant inscrites dans la mission « Enseignement scolaire ». En 2006, sur les 1 441 075 étudiants inscrits à l’université (y compris IUT) et dans les établissements assimilés,
Les établissements d’enseignement supérieur se sont engagés dans un passage progressif à l’architecture européenne « Licence, Master, Degré (L.M.D.) » qui devrait concerner l’ensemble des formations supérieures à l’horizon 2010, respectant ainsi l’engagement pris par la France lors de la « déclaration de Bologne » (1999). D’ores et déjà toutes les universités (hors formations de santé en cours) ont basculé en « L.M.D » au 1er septembre 2006. Évolution du nombre d’étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur et du nombre d’établissements
Yüklə 3,95 Mb. Dostları ilə paylaş: |